Sujet: DANI ▽ je ne suis pas raciste, je vous hais tous de la même manière. Dim 29 Juin - 10:00
daniel chaim zielinski
« et dans un baillement il avalera le monde »
≈ PRÉNOM(S) :Daniel, Chaim. ≈ NOM :Zielinski. Histoire de bien rappeler à tous d'où tu viens, même si t'es le dernier des chauvins. ≈ SURNOM :Dan, Dani, le polak, ou encore Ziel. ≈ ÂGE :22 YO. ≈ LIEU DE NAISSANCE :Lisboa. Lisbonne la sauvage, l'indomptée, la nécropole, la métropole. T'y as toujours vécu, t'as grandi et pourri ici, mais jamais tu n'as essayé d'y échapper. ≈ SCOLARITÉ :Etudiant en sciences politiques. Aussi absurde que cela puisse paraître. ≈ ACTIVITÉ/EMPLOI:Livreur de pizzas. Y'a pas de sot métier. ≈ ORIENTATION SEXUELLE :Ouverte. ≈ STATUT :Coeur à prendre, entre autres. ≈ GROUPE :the fear ≈ QUELQUES MOTS POUR TE DÉCRIRE :caprices enfantins - obstiné maladif - suffisance absolue - rage impulsive - rancoeur amère - sentiments réprimés - libertin acharné - humeurs faciles ≈ AVATAR :Leebo myluv Freeman
passe ta souris sur l'image
D'aussi loin que tu te souviennes, tu as toujours été quelqu'un d'incroyablement marginal. Tu ne fais pas les choses parce qu'elles doivent être faites, mais parce que tu veux les faire, comme si le rat de laboratoire était le véritable maître de son destin. Et même si tu ne vois pas les parois de verre qui t'entravent, tu n'as de cesse d'essayer de passer au travers. En cela, tu es formidable. Ta force de caractère et ta volonté inaltérable auraient pu faire de toi quelqu'un de grand, et tu as toujours été assez connard et égoïste pour marcher sur les autres et t'élever vers la lumière. Seulement cet égo, immense mais pourtant si droit sur ses pattes, t'en a toujours empêché. Parce que malgré ta bêtise, ton cynisme, tes sarcasmes, ton entêtement, tes taquineries, et tes nombreux écarts à la morale, tu n'es pas foncièrement mauvais, ni particulièrement bon d'ailleurs, mais aussi insensé que cela puisse paraître, tu t'es interdit toutes ces choses qui, en ton sens, n'étaient pas justes. Pourtant dieu sait que la notion de justesse est un véritable capharnaüm en ton esprit. Comme beaucoup d'autres notions finalement. Des pires d’entre elles s’élève l’amour. Ta déviance. Cette attirance incontrôlée que tu as pour la beauté. Cette beauté sans nom, sans visage, et sans sexe. Mais tu t’en moques. Bien qu’au fond de toi tu maudisses cette déviance, tu ne t’en tiens plus rigueur. Tes doigts sont déjà bien trop écorchés, ton esprit bien trop maltraité. C’en est fini de ces pensées scabreuses qui crèvent ton esprit, frappent l’enfant qui est en toi. C’en est fini. Et si l’horreur bien qu’enfouie refait parfois surface, ce n’est que lorsque tu es seul. Alors, sans jamais que ces douleurs ne transfigurent ta pâle mine, tu trouves un peu de compagnie. Tantôt en essayant de te noyer dans l’alcool, tantôt en buvant l’acide lysergique à sa source, parfois en plongeant dans des draps inconnus à l’odeur musquée. Puis le jour se lève et tu t’éveilles, perdu entre des pensées macabres et des envies soudaines. Ton corps navigue au gré de tes fantasmes, sans jamais poser de questions. Et pourtant, tu n’as jamais vraiment été intéressé par la philosophie d’Epicure, ni même à toutes ces conneries dont on bourre le crâne des gosses dès qu’ils sont en âge de retenir quelque chose sans rechigner. En cela l’Art est pour toi un moyen d’évasion, l’échappatoire où fuient les pensées et flottent entre deux mondes, déliant les langues et les poignets entravés. Et souvent, en passant tes doigts tâchés de peinture dans tes cheveux peroxydés, tu poses tes prunelles vertes sur le monde et tente en vain de le comprendre en le copiant sur des carnets, des tickets de caisse ou sur des feuilles froissées. Ce monde que tu hais mais que tu aimes pourtant tellement. + enfant pas vraiment désiré, ayant appris à détester dès qu'il l'a pu. + gamin possédant une très mauvaise image de la figure paternelle. + pris sous l'aile de Yael la terreur. + ado rancunier envers sa mère et tous ceux envers qui il aurait pu être remonté. + dérives, alcool, baise, drogues légères et moins légères. + la mère pose l'ultimatum. + quitte le doux foyer familial à l'âge de 18 ans. + vole pour se faire de l'argent, mais aussi et surtout pour passer le temps. + Yael tombe malade, la réalité comme un mur dans la gueule. + Intègre Sciences Po. (u.c.)
« on leur dit qu'on est collab alors qu'on est à la fac »
yo, je m'appelle Julie, j'ai 17 ans, même si plus pour longtemps, je suis arrivée ici complètement par hasard puisque j'ai arrêté le Rp depuis pas mal de temps, et CKCD m'a donné envie de m'y remettre je me ballade sous le pseudo de Redescente, mais je suis pas souvent sur des rpg très peuplés (voyez vous j'ai une sainte horreur des 1D). Ce forum est très sympa, peuplé de putains de bg (d'ailleurs je vais sûrement en harceler quelques uns pour un lien ) Je ne suis pas un scéna ni un pré-lien, je suis dispo en ce moment même si je risque d'être absente un bon moment pendant les vacances, voilà voilà. Vous êtes les plus seksy jvous bez
crédit vendetta.
Dernière édition par Daniel C. Zielinski le Mar 1 Juil - 13:58, édité 2 fois
Sujet: Re: DANI ▽ je ne suis pas raciste, je vous hais tous de la même manière. Dim 29 Juin - 10:00
Sous les pavés la plage
«Sur toutes les pages lues, Sur toutes les pages blanches, Pierre sang papier ou cendre J'écris ton nom»
Putains d'enfants des rues. Ceux qui se croient tout permis, qui se croient chez eux où qu'ils soient. Avec leurs gueules sales et leurs regards inquisiteurs. Qu'ils deviennent plus tard des déchets de la société, des rejetés, de toutes façons ils ne sont bons qu'à ça. On dirait des chiens, des animaux abandonnés. Des bêtes farouches sans promesses d'avenir, sans rêves ambitieux, sans envie de se repentir. Puis, on les voit grandir, ils refusent de crever. C'est fou ce qu'ils s'entêtent, ils s'accrochent à la vie comme une tique à son support. Et il y a ce gamin, là-bas, avec sa trogne sale et ses yeux profondément verts. Ses cheveux hirsutes lui tombent en bataille sur le front, et de lourdes larmes perlent sur ses pommettes, dessinant un sillon humides sur ses joues roses. Ce gamin c’est toi. Tu es encore trop petit pour bien des choses, mais ces choses là, celles qui font mal, tu les comprends. Papa ne veut pas de toi, et Maman n’a pas le choix. De toute façon, il n’est jamais là. Il ne vient qu’un week end par mois à la maison, mais ne joue pas avec toi. Il donne quelques billets à Maman, joue avec elle, puis repars tranquillement, non sans croiser de ses yeux tes prunelles avec un air méchant. Tu aimerais le voir brûler, comme tu fais brûler les chutes de papier quand tu t’ennuies. Lui, et toute sa famille qui compte bien plus pour lui que ta mère et toi. Ton existence n’est rien de plus qu’un chantage ; quelques billets verts pour un peu de plaisir et la promesse de garder le silence, mais un jour tu te vengeras. Mais maintenant Papa ne prend même plus la peine de venir te voir. Maman reçoit toujours quelques unes de ces lettres, où sont griffonnés quelques simples mots sur un bout de papier, sans soin aucun, accompagné aux éternels billets. Et toi, pauvre gamin des rues, tu souffres de cette absence. Cette déchirure que tu peux sentir au plus profond de ton être, qui tiraille tes poumons et resserre ta gorge jusqu'à l'implosion. Tu aimerais crier, crier pour qu'on t'entende, crier jusqu'à lui faire entendre raison ; mais tu ne peux pas. Parce que Papa n'est pas là. Papa ne veut pas de toi. Maman n'a pas le choix.
«Sur la jungle et le désert, Sur les nids sur les genêts, Sur l’écho de mon enfance J’écris ton nom»
Et le temps passe, son étreinte autour de ta nuque se resserre peu à peu. Que deviennent les enfants non désirés ? Les aime-t-on tout de même ou les laisse-t-on pourrir dans un coin ? Et pourquoi ? Tu n’avais plus que ce mot là à la bouche, ces maigres syllabes en écho à ton faciès de chiot abandonné. Pourquoi, et pourquoi ? Comme chacun le sait les gosses ont tous leur période durant laquelle ils se questionnent, mais toi tu attendais des réponses en vain. Il n’y avait personne pour te les donner, ces réponses. Alors, comme tous les gamins déçus et contrariés tu en as voulu au monde entier, et levais tes prunelles haineuses vers le ciel sans comprendre pourquoi celui qui devait veiller sur toi ne le faisais pas. Car tu te savais mal-aimé, tu voyais bien que tes amis avaient toujours eu plus que toi dans tous les domaines. « tu pleures parce que ta maman t'aime pas ? » C’était Yael. Le seul con qui avait raison sur toute la ligne, mais ta fierté était trop monstrueuse pour te permettre de la ravaler. Non, bien sûr que non, et puis toi tu ne pleures pas, jamais. Toujours est-il qu’il était bien le seul avec qui tu acceptais de parler ; t’étais farouche, mais lui aussi. « tu sais, mes parents non plus ne m’aiment pas. c’est pas grave, mon chien il m’aime bien. » Il te faisait rire, avec ses bonnes manières, ses expressions trop parfaites et ses vêtements troués. C'est lui qui t'appris à haïr ceux qui ne te suffisaient pas. D'abord ton père, cible presque trop facile et évidente aux plans peu assurés d'un jeune garçon en mal d'affection. Ensuite ta mère, et ses sourires suffisants, ses cheveux mal teints et son air béat quand elle t'adresse enfin quelques mots. Puis tous les autres, tous ceux n'ayant pas fait leurs preuves pour mériter ton attention ; tu t'es placé en véritable trophée pour tous ceux qui mériteraient ta compagnie, et très tôt, tu es devenu la plus petite créature façonnée par la rancoeur et l'amertume, et ce gamin que tu avais décidé d'imiter s'est lui même imposé comme ton propre frère. Depuis, tu ne t'attardes plus. Pur produit de la société de consommation, tu jettes ce qui est cassé, ou ce qui ne sied plus à tes éternels caprices. Tu as bien grandis et tu n’attends plus des autres. Les mains avides et le coeur brûlant, l'âme acide et la haine facile, tes désirs n'existent qu' un seul instant ; tu veux, tu prends. Et cette rancune t’as rendu susceptible et agressif, quoique sensible mais trop impulsif. Le monde était sous vos pieds, et c’était allègrement que vous le piétiniez sans vous soucier de quelconques états d’âme passagers. Le sourire amère et le regard dur, Yael et toi perdiez pieds. Liquide froid mais brûlant, Garrot qu’on serre avec les dents ; Dentelle, tentatrice éphémère, L’acier effilé et le sang, Innocences pourtant délétères, Le sol froid et rassurant.
« tu ne t’es jamais rendu compte de tout ce que j’ai donné pour toi, de tout ce que j’ai enduré, de tout ce que tu m’as coûté. je ne peux plus faire face à tout ça, maintenant, et... trop, non, trop c’est trop. c’est fini maintenant... tu arrêtes tout ça ou bien... ou bien tu pars de la maison. »
«Sur l’absence sans désir, Sur la solitude nue, Sur les marches de la mort J’écris ton nom»
Debout, bien droit dans tes pompes, tu poses ton regard une dernière fois sur la façade délabrée. Les flammes s’élèvent en crépitant, dévastatrices et rougeoyantes, léchant chaque parcelle de ce qui fut autrefois ton ‘chez toi’. Et te souvenant de chacun de ses recoins, les moindres imperfections des murs, le parquet et sa toute petite tâche de peinture, ses quelques éraflures, c’est dans tes yeux submergés qu’il brûle et s’embrase ; l’on peut y lire cette fascination transpirée pour l’asphyxie de tout ce que tu connaissais, un foyer, une mère trop souvent détestée, une routine désespérée, et c’est enfin qu’elle apparaît, ta bien aimée liberté. Illusoire ou délétère, but who cares ? Debout, bien droit dans tes pompes, t’étais un peu comme qui dirait un minable, rêvant de torture, et de plénitude dans l’effondrement d’une vie. Tu baissais ton front vers le goudron épais étendu à tes pieds, inébranlable et serein ; tu savais qu’il ne te fallait pas rester là, devant la piteuse demeure à regarder tes pieds. Yael t’attendait, et la liberté était juste là, à porté de tes doigts.
Le beat explose jusque dans ton corps, tu ressens chaque battement comme un ordre à ton corps qui s’exécute en ondulant. Les veines brûlants d’une substance étrangère, tout commence toujours comme ça. Quelques verres de trop, un peu de poudre dans le nez, de la fumée lourde et âcre plein les poumons, parfois l’oubli et l’équilibre branlant. Et tout cela, c’est pour rejoindre ce monde que tu aimes tant, ce monde où tout t’es permis, dans lequel tu t’affranchis de tes propres contraintes. Le monde des soûlards, dans lequel t’abandonnes ta conscience meurtrie et affaiblie. L’unique justification de ces excès, l’unique raison de ta motivation si durement refoulée. T’as comme l’impression de pouvoir voler, d’être au dessus des autres comme des lois ; tu te permets donc des choses qui te rendront malade le lendemain, à trop laisser vagabonder ses désirs on finit forcément par regretter. Et au petit matin, émergeant d’un sommeil sans rêve aucun, tes prunelles émeraude se posent sur ces corps qui parfois te répugnent ; leur regard plein d’envie te donnent la gerbe, ou l’envie subite de frapper tout ce qui est masculin. Tu te hais de les aimer. C’est contre-nature, mais indéniablement c’est aussi toi. Le coeur en berne, le corps exsangue, la conscience fragile et la résignation éphémère, tu bois pour ne plus t'en rappeler : de tous c'est le cercle le plus vicieux.
«Sur toute chair accordée, Sur le front de mes amis, Sur chaque main qui se tend J’écris ton nom»
C’est terrible de ne savoir quoi penser. Et c’est encore pire quand cela se produit sans jamais cesser. Un frère ne peut pas être un frère si la relation est plus que fusionnelle. Non, on ne dort pas dans les bras d’un frère, ni même dans ses draps, on ne pense pas à lui dès que l’on perd en concentration. On ne lui fait pas non plus de ces sourires qui veulent tout dire, comme l’on échange pas plus de ces regards intenses. Et bien que vous vous plaisiez à penser que vous faites cela pour rire, vous savez tous deux qu’il n’en est rien. Ça crève les yeux mais à vous voir vous refusez de l’assumer. Daniel et Yael, rien ne devra jamais bousculer l’équilibre. C’est comme une évidence, des âmes soeurs réunies bien trop tard, un amour faussement fraternel et des envies incestueuses, un amour inconditionnel et des envies de simplicité.
Mais par la suite, tout s’est compliqué. La situation a empiré, et la réalité a éclaté sous tes yeux ébahis et emplis de larmes. Il est à l’hôpital. Un mal encore inconnu de tous mais qui l’affaiblit de jours en jours, arrachant de tes bras le seul pour qui tu ressentais autre chose que de la haine, quelque chose qui aille plus loin que de l’indifférence. Ce con a sans doute trop déconné, il est sûrement allé trop loin et ce peut-être même par ta faute. Tu le savais à présent, c’était plus fort que toi mais tu l’aimais, et c’était sans doute la première fois que cela t'arrivais. «faut pas pleurer, je peux pas partir comme ça, je sais très bien que tu peux pas te passer de moi.» Son rire faible t’arracha un frisson ; il disait cela simplement, tout comme s’il l’ignorait, bien qu’au fond vous sachiez tous les deux à quel point c’était vrai, et réciproquement. Il ne pouvait pas partir, pas maintenant. T’avais trop besoin de lui, et tu te jurais que s’il partait, tu le retrouverais pour le tuer une seconde fois, peu importe le temps que ça prendrait. «t’es qu’un con. non mais c’est vrai, t’es vraiment con.» T’essayais bien de mettre le plus de rage dans tes pauvres mots, cela se voyait que t’essayais, mais rien à faire, c’était impossible. Ses doigts pâles frôlèrent alors les tiens, puis il les serra dans ses paumes avant de les embrasser tendrement.
Sujet: Re: DANI ▽ je ne suis pas raciste, je vous hais tous de la même manière. Dim 29 Juin - 10:00
Fais-moi la mort
«Sur mes refuges détruits, Sur mes phares écroulés, Sur les murs de mon ennui J’écris ton nom»
T’as bien vite cherché un moyen de t’exprimer, et tu n’as de cesse d’innover. Un échappatoire, quelque chose pour t’empêcher de hurler des heures durant. Il fallait t’occuper, trouver une activité pour extérioriser tes peines et douleurs. Après la boxe, l’acrylique, la sanguine, l’encre et l’aiguille, toutes sortes d’aiguilles. Et cette quête insensée du mieux aux dépens du bien qui encrasse toutes tes créations, mais tu t’en contrefous. La seule, l’unique apothéose se situe là, quelque part, dans la délivrance de cet étau qui enserre ta gorge endolorie. Peu à peu, tu appris à vivre sans lui. Difficilement, et tristement, mais tu y parvenais. Non, ton corps ne se détruisait pas, non, tu ne tombais pas malade. C’est impressionnant de constater à quel point le corps humain peut être solide, et bien qu’une séparation soit en soi un déchirement il y survit. Tu l’as revu, quelque fois, dans ses hauts comme dans ses bas, parfois aux portes d’un sommeil sans réveil, les yeux rougis et les lèvres sèches, parfois avec un sourire illuminant son visage, et étirant sa peau qui glissait sur ses os saillants. Il avait bien trop maigri, il était bien trop faible pour survivre. Et c’est pour te préserver, en quelques sortes, que tu t’en es détaché. La peur de souffrir, la peur de l’abandon, cette peur maladive de se retrouver à nouveau seul, comme ce petit garçon qu’au fond tu as toujours été, noyé dans ses larmes, assis sur le perron à broyer du noir.
Pourtant il s’en est sorti. Il n’est pas facile à abattre le bougre. Mais quand il est revenu, tu ne pouvais plus le regarder dans les yeux. Tu lui en voulait terriblement de t’avoir laissé, de t’avoir fait si peur. Il se tenait là, tout près de toi, debout, flottant dans ses vêtements, le regard aimant et un léger sourire qu'il t'adressait. Tes sourcils se sont froncés, et ton poing s'est enfoncé dans ses côtes mollement. Tu regrattais ton geste immédiatement tandis qu'il toussait, mais il passa son bras autour de tes épaules en chuchottant des excuses qui déchiraient plus encore ton coeur qu'il était le seul à pouvoir guérir.
«dégage. je ne peux plus te voir, jamais. je pense que c'est la meilleure solution. je ne pourrais pas vivre dans la peur de te perdre une deuxième fois. pars.»
«Et par le pouvoir d’un mot Je recommence ma vie, Je suis né pour te connaître, Pour te nommer»
La vie suit son cours, les choses vont et viennent sans réellement que tu te poses des questions. La routine s’installe, et même si tu t’acharnes à la briser et à vivre ta vie pleinement, car c’est peut être ta seule source de réconfort, chaque journée suit un emploi du temps strict. Tu t’es repris en main, depuis tout ça, t’as même réussi le concours d’intégration à Sciences Po. Tu ne sais même pas pourquoi t’as choisi ça, sans doute pas défaut, sûrement parce que c’est la seule filière qui ne te déplaisait pas. Tu bosses à mi-temps dans une pizzeria, en tant que livreur. Ça paie pas bien, mais ça te permet de passer le temps. Tu voles aussi, des fois, dans les poches des gens, quand t’as rien à faire. T’ouvres un portefeuille, regarde les noms, les photos des enfants et du chien, pioche allègrement quelques billets avant de rendre le bien à son propriétaire. T’as pas besoin d’argent (quoiqu’on à tous toujours besoin d’argent) et tu n’aimes pas particulièrement ça, mais tu t’ennuies un peu trop, trop souvent. Et pourtant, ton but est atteint, n’est-ce pas ? Plus de contraintes, plus de comptes à rendre à personne, tu fais ce qu’il te plaît de faire, à chaque instant. Et pourtant. La vie suit son cours, les choses vont et viennent, et le manque s’installe. Tu tentes de passer outre mais tu le sens, il est dans ton corps, confortablement installé.
Les choses ont bien changé. Tu as grandi, tu as domestiqué la solitude, un peu. Non pas que tu sois seul en permanence, non, tu as des amis. Tu sors, toujours, souvent, même parfois plus que ce que te permet ton emploi du temps. Tu prends du bon temps.
Dernière édition par Daniel C. Zielinski le Mer 2 Juil - 14:42, édité 4 fois
Neves Teixeira
INSCRIT(E) LE : 24/06/2014 MESSAGES : 813 AVATAR : la(belle)garce. PSEUDO/PRENOM : good vibes. aka lau(rie).
Sujet: Re: DANI ▽ je ne suis pas raciste, je vous hais tous de la même manière. Dim 29 Juin - 10:03
oh quelqu'un qui reprend le rpg heureuse de voir que CKCD t'as redonné l'envie de t'y remettre j'connais pas ton avatar, mais mamamia, il est sesky au passage le pseudo bienvenue parmi nous bon courage pour ta fiche et n'hésite pas à me harceler le staff, si tu as la moindre question
Sujet: Re: DANI ▽ je ne suis pas raciste, je vous hais tous de la même manière. Dim 29 Juin - 10:26
Ton avatar + ton personnage me fait une impression bizarre... Je suis sûre de l'avoir déjà vu sur un forum récemment M'enfin, puisque tu dis que tu avais arrêté le rp, je dois confondre Brefouille, il est canon ton bonhomme Et je confirme, ce forum est remplie de BCBG
Welcome sur CKCD et bon courage pour ta fichette !
Sujet: Re: DANI ▽ je ne suis pas raciste, je vous hais tous de la même manière. Dim 29 Juin - 10:49
Merci beaucoup les gens Oui en effet je me suis inscrite sur London Calling ya moins d'un mois, mais je me suis découragée (shame on me) et au final, la population trop "swagouétavujkiffles1D" pour moi m'as complètement démotivée
Sujet: Re: DANI ▽ je ne suis pas raciste, je vous hais tous de la même manière. Dim 29 Juin - 11:42
"voyez vous j'ai une sainte horreur des 1D" merci. sinon, t'es beau t'sais bienvenue
Alexy Vinheiro
INSCRIT(E) LE : 23/06/2014 MESSAGES : 523 AVATAR : RUBY M. PSEUDO/PRENOM : NAZACK (IVANA)
Sujet: Re: DANI ▽ je ne suis pas raciste, je vous hais tous de la même manière. Dim 29 Juin - 11:45
t'aimes pas les 1D ? nan mais on veut pas de racisme sur le forum JE PLAISANTE, AU FEU LES 1D (évidemment j'exagère ) Bienvenue sur le forum Daniel le magnifique ! Je connais pas ton avatar mais il est trop beau Bon courage pour ta fichette, réserve-moi un petit lien
Sujet: Re: DANI ▽ je ne suis pas raciste, je vous hais tous de la même manière. Mer 2 Juil - 15:04
wow. quelle fiche, et quel personnage j'veux voir ce que ça va donner par la suite!
you win !
« Félicitations, tu es des nôtres ! »
Maintenant que ton superkid est crée, que ta fiche est validée, tu vas pouvoir faire tout ce que tu veux Mais avant, pour te guider, voici quelques liens utiles : Pour faire évoluer ton personnage, il te faudra des liens, alors n'hésite pas à aller voir par ici pour créer ta propre fiche et aller voir celles des autres. Tu auras peut-être besoin d'un logement, et d'un emploi, dont tu pourras faire ta demande là. Si tu as d'autres demandes, des suggestions, c'est pas très loin, juste ici. N'oublie pas de demander à archiver un sujet s'il est terminé, là. Évidemment, tu peux aussi créer ton propre scénariode ce côté, ou même en choisir un qui te plaît.
Enfin, il n'y a pas que le RP, tu peux aussi flooder à volonté, parler de ta dernière série préférée, ou nous montrer tes oeuvres d'art, cours donc par là !
Et surtout, bon jeu parmi nous !
crédit vendetta.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: DANI ▽ je ne suis pas raciste, je vous hais tous de la même manière.
DANI ▽ je ne suis pas raciste, je vous hais tous de la même manière.