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 Le mal que l'on fait, on fini toujours par le payer. { Robin

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Paola Delacruz
Paola Delacruz
INSCRIT(E) LE : 02/07/2014
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PSEUDO/PRENOM : sweety / nath

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MessageSujet: Le mal que l'on fait, on fini toujours par le payer. { Robin   Le mal que l'on fait, on fini toujours par le payer.  { Robin EmptyJeu 3 Juil - 22:50


Robin & Paola.
« Certaines blessures ne guérissent jamais  »
Je ne suis pas une fille qui en principe regrette ce qu’elle a fait dans le passé. De toute façon ce qui est fait est fait, rien ne peut le changer. Je ne suis pas une fille qui regrette non plus ce qu’elle fait dans le présent.  Si je le fais c’est que j’en ai envie alors pourquoi le regretterais-je. J’assume et pleinement mes paris stupides passés et présent et même les futurs, mes nuits de débauche, mes gestes et mes paroles, même ce que je n’ai pas encore fait ou pas encore dites. Si je fais souffrir tant pis, après tout la vie nous joue des mauvais tours tout le temps. Alors pourquoi devrais-je me privais d’en faire autant. Je ne regrette rien et j’assume pleinement de boire plus que de raison, de fumer et pas que des clopes, de me laisser aller dans les bras de beaux inconnus. Leurs laissant tout loisir de faire vibrer mon corps. J’assume le fait de passer des nuits aux rythmes effrénées toujours dans la limite de l’interdit. Et pour tout effacer je passe sous une douche brulante quand le soleil pointe le bout de son nez. Je me lave de toute cette impureté et me libère de mes chaines. Je prends ensuite un bon petit déjeuner, de quoi me rebouster  et me préparer pour la nuit suivante. Car la journée n’est qu’une simple formalité. Café noir, jus d’orange, tartine beurre et confiture, yaourt et me voilà rempli d’énergie.  Ensuite je glisse mon corps fragile dans une robe légère à fine bretelle, une robe qui sera mettre en valeur les formes de mon corps tout en douceur. Et ensuite je vais affronter la lumière du jour, le ciel bleu, bien plus intense que le bleu de mes yeux. Je laisse le soleil caresse mon visage, parfois il est même plus doux que la main d’un homme. J’aime cette chaleur qui m’entoure, comme si elle me protégeait. C’est une sensation tellement agréable et puis il n’attend rien de moi en retour contrairement à d’autre. A cet instant je me sens libre, et prête à affronter n’importe quel combat, n’importe quels défis. Une force me guide et m’entraine et je ne résiste pas.


Et je file dans un quartier que j’adore dans Lisbonne, un quartier où j’aime me perdre, laissant mes pas libre de m’emmener où bon leurs semblent. C’est aussi dans ce quartier qu’à plusieurs reprises j’ai observé Robin. Cachée derrière les vieilles pierres, ou alors au croisement de deux rues, je le guette. J’aime le regarder marcher, j’aime laisser mes yeux glisser sans remords le long des courbes de son corps. Après tous les hommes ne se gênent pas pour en faire de même, pourquoi je devrais me priver de ce plaisir là. Je le suis de loin restant toujours discrète. Ayant peur de sa réaction si au hasard d’un détour nos regards se croisaient. Oui après tout ce temps j’ai peur de sa colère, de sa haine. Je ne pensais pas lui avoir fait si mal, à vrai dire je ne me suis jamais vraiment demander si mes actes, mes mots pourraient blesser. Pourtant là encore quand je repense à cette journée, j’ai comme un pincement au cœur. Non pas besoin d’être nostalgique, c’est une si belle journée. Pourtant j’en ai souvent rêvé de ce moment ou nos regards se retrouveraient.  Je l’ai même espéré, mais le destin ne l’a jamais provoqué et moi-même je n’ai pas cherché à le rendre possible. Si je l’observe c’est juste comme ça, ou du moins c’est ce que je me dis. J’ignore exactement même après six ans, ce que j’attends de lui, de moi, de nous. Nous étions si jeune, et j’étais si différente, non pas si différente. Je ne croyais pas plus en l’amour, que ce que j’y crois aujourd’hui. Je me faisais des films. Enfin c’est un temps révolu, même si sur certaines points je suis toujours la même. Au fond quelque chose à changer. A cause de lui, à cause de Robin. Je lève les yeux au ciel comme pour trouver des réponses qui ne s’y trouvent pas. Et puis lorsque mes yeux reviennent dans la ruelle, je le vois. Je m’arrête, il est toujours aussi beau, comme sorti d’un rêve. Mais cette fois le destin a joué en ma défaveur et je n’ai pas eu le temps de me cacher. Peut être trop prise par mes pensées, qui finalement m’ont conduite vers lui. On se retrouve face à face, silencieux, c’est à peine si j’ose le regarder dans les yeux. Je me sens encore si coupable, mais six ans ont passé et j’ai le droit de ne plus baisser les yeux. Alors mon regard azur se perd au fond de son regard, juste quelques secondes. Ce que j’y vois est loin d’être ce que j’ai envie d’y voir. Mais j’ai envie d’y voir quoi au fond de ses yeux. Ce que je vois au fond de tous les yeux des hommes qui me désirent, cette envie presque animale qu’ils ont de vouloir que je sois à eux. Non je n’ai pas envie de cela. Et puis les premiers mots sortent de ma bouche, sans rancœur, sans douleur, juste comme ça. Juste comme si c’était la première fois. « Bonjour Robin. » Rien de bien exceptionnel, juste des mots banals que l’on dirait à n’importe qui. Mais il n’est pas n’importe qui et là est tout le problème.
crédit © vendetta.
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Robin Swaton
Robin Swaton
INSCRIT(E) LE : 29/06/2014
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PSEUDO/PRENOM : anthony

Le mal que l'on fait, on fini toujours par le payer.  { Robin Empty
MessageSujet: Re: Le mal que l'on fait, on fini toujours par le payer. { Robin   Le mal que l'on fait, on fini toujours par le payer.  { Robin EmptyVen 4 Juil - 11:54

    Paola. Encore, et toujours toi. Je me couche en pensant à toi, me réveille en pensant à toi. Comme chaque matins, depuis six ans maintenant, je me réveille en sursaut, j'ai encore rêvé. Rêvé de ces mots qu'on s'était dit, ce baiser, puis ce moment où tout a soudainement basculé. Paola. Mon réveil sonne, il est sept-heures pile. Redressé sur mon lit, je n'ai pas l'envie ni même la motivation de sortir de là. Pourquoi je devrais? Je suis tellement bien ici. Mais même si la soirée a était encore une fois animée, c'est maintenant le retour à la réalité. Calmement, je pose ma main sur le réveil et l'éteint. Je me retourne, elle est là. Je ne savais pas qui c'était, ou du moins j'avais très certainement oublié qui c'était. Fatigué et lassé, je m'assieds au bord du lit, et je me frotte le visage. J'aurais pas dû sortir hier, j'aurais pas dû boire autant hier. Tant de regrets qui remonte en l'espace d'une minute. Et puis finalement, je finis avec du mal par enfin me lever de ce lit. Je me dirige vers la salle de bain, et me tient devant ce miroir. « Mon gars, t'as une sale gueule ce matin. » Je me rince rapidement le visage, avant de partir me détendre sous une bonne douche. C'était mon rituel du matin. Me lever avec difficulté, me regarder dans le miroir et me complimenter moi-même sur ma gueule avant de tout oublier sous une douche. Oublier, et aussi penser.

    Aujourd'hui encore, j'avais rendez-vous avec ce psy. Et comme chaque jours je n'en ai pas envie. C'est saoulant, barbant et inutile. Pourtant, je me demandes ce qui me pousse à y aller chaque jours. Peut-être parce qu'on parle de Paola? Peut-être parce qu'on évoque la relation que j'avais avec elle? J'avais finit de me préparer. Chaussures en main, je me dirige dans la chambre avant de m'affaler sur le lit et de câliner l'heureuse élue d'hier soir. Je me collais au plus près d'elle, je l'avais réveillé. Elle riait et jouait le jeu. C'était les petits plaisirs d'une vie de célibataire. Le seul côté positif que j'ai trouvé à notre histoire avec Paola. Mais finalement, j'aimais ça. Je déposais alors un baiser sur ses lèvres avant de me redresser pour enfiler mes chaussures avant cette longue journée qui se dessine. Il était quasiment huit-heure et j'étais pratiquement en retard pour le boulot. Mais j'm'en moquais. Puis je me lève. Je la regarde une dernière fois, et elle, redressée sur le lit, avec la couverture autour de la taille pour se couvrir, me souriait. « On se revoit ce soir? » j'acquiesce de la tête. Car oui, même si je me lassais assez vite d'une fille, en trouver une autre ça parait plus compliqué que l'on ne pense. Et puis, elle n'était pas mal non plus. « Vivement ce soir. » une chose de faite. Je prends mes clés, mon sac à dos et comme un enfant je me dirige vers la porte en sautillant. Car je sais que même si la journée promettait d'être agaçante, ce soir quelqu'un m'attendrait pour me faire tout oublier.

    La rue. Retour à la vie réelle. Ces voitures qui klaxonnent, ces gens frustrés qui marchent tête baissée et qui ne se privent pas de te rentrer dedans sans s'excuser. Mais je suis déjà assez en retard pour penser à toutes ces choses, la vie était comme elle était, et moi, j'y pouvais rien. Je marche alors en direction de mon travail, mes écouteurs sur les oreilles, mains dans les poches, et clope à la bouche. Pour moi, c'était ça aussi les plaisirs de la vie. Mais en même temps, même si j'essayais d'être seul au monde, je ne peux m'empêcher de penser à elle. Je m'imagine la revoir un jour, être là, devant moi. Je ne sais pas ce que je ferais si ça arrivait. J'avais envie de lui pardonner, seulement si ses mots étaient sincères, lorsqu'elle m'a parlé ce soir-là. Mais d'un autre côté, je garde encore de la haine. J'ai détesté Paola. Oui je l'ai aimé, mais aujourd'hui je la déteste plus qu'autre chose. Pourtant, pendant deux mois, Paola ça a été tout pour moi. Un repère, une confidente et une amie, celle à qui je pouvais tout dire. Bien-sûr, par des moments je tentais d'esquiver la friendzone, je n'avais pas envie de tomber dans cette connerie. À cette époque, je voulais Paola, et seulement elle. Je ne la voulais que pour moi, juste pour moi. Parfois, il m'arrive de l'imaginer à mes côtés dans mon lit au réveil. Que la fille qui dort à ma droite n'est autre que ma Paola. Ma petite rebelle, insouciante qui aime vivre, belle comme tout et émanant une joie de vivre. Depuis ce jour-là, je ne sais pas ce qu'est devenue Paola. Je n'ai pas forcément cherché. En six ans, elles étaient toutes là pour me la faire oublier. Neves, Eileen. Avec elles, j'oubliais tout le temps Paola. Mais quand elles partaient, tout revenait. Ma cigarette se consumait au fur et à mesure que je pensais, certainement que même elle en avait marre de mes débats interminables. Moi aussi, j'en avais marre. Je continuais d'avancer à travers cette ruelle d'Alfama. Cette ruelle que j'empruntais si souvent maintenant, pour me rendre au boulot. Saluer la boulangère, taper dans la main d'un gosse du quartier que je connaissais bien maintenant, faire un signe de la tête à la fille du marchand de fruits, tout ça, c'était devenue une habitude, un rituel qui s'exercait à chacun de mes passages dans cette ruelle. J'avais finit par m'habituder à Lisbonne, en six ans il aurait fallut. Mais contrairement à d'habitude, je me sens observé. Je ne savais pas par qui, si ça se trouve, je suis totalement devenu parano. Alors je n'y pense pas trop. J'avance, mais méfiant. Je regarde un peu partout. Derrière, devant moi. Et sans même m'en rendre compte, je marchais droit vers celle qui m'observait. Elle était là, devant moi, juste à l'angle de la ruelle. Paola. Encore et toujours toi. Cette fois-ci, ce n'était pas un rêve, c'était vraiment toi. « Bonjour Robin. » sa voix, elle n'avait pas changé. Son visage non plus, à l'exception qu'elle était devenue une vraie femme, encore plus belle qu'avant. Et ses yeux, ses yeux d'un bleu qui te disent de la croquer. J'en reviens pas, ma Paola, ici. Il m'a fallut un temps pour réagir, beaucoup même. Je regarde autour de moi, les rues semblent soudainement déserte. Ou peut-être que comme avant, comme il y a six ans, j'avais l'impression qu'il n'y avait plus que elle et moi au monde. Je repose alors mes yeux sur elle. « Qu'est-ce que tu fais là? » pas de bonjour, pas de comment ça va depuis tout ce temps, juste ça. Elle ne méritait pas plus, et je n'avais pas envie de lui donner plus. Pour moi, Paola est une étrangère.
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Paola Delacruz
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MessageSujet: Re: Le mal que l'on fait, on fini toujours par le payer. { Robin   Le mal que l'on fait, on fini toujours par le payer.  { Robin EmptySam 5 Juil - 14:27


Robin & Paola.
« Certaines blessures ne guérissent jamais  »
Emporté par mes pas dans les ruelles d’Alfama, je me mets à penser à Robin et au fait qu’au détour d’une de ses rues je risque de le croiser. Je laisse le soleil caresser ma peau, la sensation qui me procure est vraiment agréable et je me laisse bercer par cette chaleur. Je me sens libre, heureuse, ma nuit a été très agitée entre l’alcool, la drogue et l’homme qui m’a tenu dans ses bras. D'ailleurs il ressemblait à Robin, pas que je cherche que mes amants d'une nuit lui ressemblent, mais bon parfois. C'est idiot de vouloir le retrouver dans ceux qui me caressent, alors que l'on a presque rien partager à part un baiser, juste un baiser doux et sucré. Alors tout ce que j’éprouve à cet instant m’apaise et m’aide à oublier que parfois je ce je vais est plus débile qu’autre chose. Je ne peux m’empêcher de penser à ce que je vais faire, pour moi ce n’est rien de bien méchant, par contre si Robin le découvrait cela pourrait tourner au drame. En effet je l’observe et cela ne date pas d’y hier, je reste discrète, je veux juste le voir l’espace de quelques secondes. Parce qu’au fond je l’aimais bien, je l’aime bien encore mais je ne suis pas certaine qu’il comprendrait si je devais lui expliquer. Après ce fameux jour de juin où il n’a gentiment envoyé boulet, enfin gentiment c’est façon de parler, nous ne nous sommes pas retrouver face à face. Pourtant ce ne sont pas les occasions qui ont manqué, oui je me suis mise à jouer à l’espionne après. Au pas tout de suite, non, j’ai ma fierté et au début je lui en ai voulu de ne pas avoir cru en mes sentiments pourtant sincère. Et je m’en suis voulu aussi d’avoir été aussi conne avec lui et de l’avoir perdu, pour une bêtise. Les paris avec les copines c’étaient mon truc, mais je ne pensais pas que cela finirait comme ça. Enfin on ne pas refaire ce qui a déjà été fait, mais on peut essayer de réparer. Alors après quelque temps, après avoir ravaler ma colère contre lui et contre moi et bien, je me suis mise à le chercher à travers les rues de Lisbonne. J’ai commencé par le surveiller lorsqu’il sortait de chez lui, juste le temps de le voir traverser la rue. Puis je l’ai suivi quand il allait faire ses courses, quand il allait à son travail. Au début c’était juste certains jours, quelques minutes et  puis les minutes sont devenues des heures et de deux ou trois jours, c’est passé à tous les jours. Bilan, je passe mon temps libre à suivre, à surveiller, à observer, à guetter, à espérer, à attendre Robin. C’est idiot, débile, ça me fait mal parfois, souvent surtout quand je le vois aux bras d’autre filles. Imaginant ce qui va leurs faire, enviant presque les demoiselles qui allaient pouvoir embrasser ses lèvres, caresser sa peau. Heureusement que j’oublie tout, les nuits, avec l’aide de l’alcool, de la drogue et des beaux gosses qui enivrent mon corps. Et puis perdu dans mes pensées ….


Je me retrouve d’un coup face à Robin. Mon cœur marque un temps d’arrêt …  je me sens perdu, son regard d’homme sur moi … me ferait presque perdre la tête. Il est si beau, irréel et pourtant … bien réel. Un instant j’ai l’impression d’être déconnectée de la réalité, j’ai si souvent rêvé de ce moment ces derniers temps, que là …  j’ai du mal à y croire. Tout me revient d’un coup en mémoire, à vrai dire tout me revient en mémoire à chaque fois que mes pensées voyagent  vers lui. Après six ans j’ai les mêmes frissons que lorsque nos lèvres se sont découvertes la première fois. Juste une fois et pourtant le souvenir est si présent, si délicieux. Si jamais pu imaginer la suite, si j’avais pu me douter tout ce qui en découlerait et surtout ce que moi j’éprouverais pour lui.  Je le salue bien simplement, et puis c’est le silence. Mes yeux dans ses yeux et plus rien n’existe, je voudrais lui dire tant de chose mais les mots restent là dans ma gorge bloquée. La peur, la honte, les remords, tout m’envahit, mais aussi une sensation bien plus douce enveloppe mon corps, une sensation sans nom mais qui laisse une chaleur au creux de mon ventre. Puis ses mots tranchent le silence qui se faisait presque sensuel. « Qu'est-ce que tu fais là? » Le ton de sa voix est neutre, pas une once de chaleur, cela me fait mal, je n’aurais pas imaginé que cela pourrait faire aussi mal. Je reste là sans bouger, laissant un instant le silence à nouveau prendre place entre nous deux. Je laisse mes yeux dans les siens, aucune douceur, à vrai dire j’ai l’impression que c’est un étranger qui me regarde. A-t-il pu oublier ? Ou alors veut-il juste que je n’aille pas plus loin ? Tourner les talons seraient la solution, mais ce n’est pas dans mon caractère, non pas du tout. « Bonjour. » Cela au départ me semblait si logique. « Je me balade et toi. » Ma voix essaie de ne pas faire passer tout ce qui apparait en moi, un mélange de nostalgie, une envie de faire à nouveau connaissance, et tellement de chose que pour le moment je ne veux pas analyser par peur de tout gâcher. Au départ juste essayer de lui faire comprendre que je veux devenir son amie, enfin s’il me laisse une chance. Mais ce n’est pas gagné, vu ce que je vois dans ses yeux. Pourtant je suis certaine qu’au fond, tout au fond il reste quelque chose de ce qu’il  a existé entre nous. Suffit juste que je lui laisse le temps, enfin pas six ans non plus. La vie passe trop vite pour perdre du temps pour des broutilles, des trucs du passé. « Alors quoi de neuf depuis tout ce temps. » J’ai l’impression que Robin a mis comme une barrière entre nous, elle n’est pas visible, mais je la sens et elle risque d’être dure à détruire. Mais je ne compte pas baisser les bras, la dernière fois, je l'ai laissé partir, je ne me suis pas battue. De toute façon il était sous le choc et il m'était difficile à cet moment de lutter contre cette colère et cette rage. Mais aujourd'hui, six ans après, il sera plus facile peut être de lui faire comprendre, de lui expliquer, plus facile de lui faire part de ce que j'éprouvais et que j'éprouve toujours. Même si je me bats contre cette idée, contre ce sentiment qui est là au creux de moi.
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