JOAO & NYMPHEA

let me give you what you need

« Encore une qui vient sans acheter, tu paris ? » Relevant le regard, je fixais la jeune fille, qui avait l’air pas du tout majeur et qui était rentré ici sans se douter que c’était interdit. Fermant mon livre, je relevais un peu plus mon buste, sentant mes articulations craquer. Sautant sur le sol, mes talons résonnant, je filais tel un chat vers elle avant de me poster juste devant son visage et lui tendre alors le dernier dildo que l’on venait de recevoir. « Hey ma coquine. Tu les aimes comment ? Petite ? Grosse ? Longue ? Large ? » dis-je en l’agitant devant elle, plus pour la taquiner qu’autre chose. Son visage s’empourpra, mal à l’aise tandis que moi je riais aux éclats. J’étais méchante, mais bon, fallait bien avouer que c’était drôle tout de même… M’excusant en la voyant si mal à l’aise, j’appris sans trop de surprise, qu’elle était venue ici suite à un pari avec des amis. La ramenant dehors, je revins à ma place avant de reprendre la lecture de mon livre. Haruki Murakami, était à mes yeux un très bon auteur. Passant le temps comme ça, lorsque vint l’heure, je fermais la boutique avant de rentrer chez moi. M’achetant un plat avant de rentrer à la maison, je me déchaussais, posais le tout sur la table et parti ouvrir l’enclot des lapins. Les laissant sortir dans la maison, je pris l’un d’eux, en fait l’une d’elle, Blanche, pour lui faire un câlin. C’était la plus câline de tous. La gardant contre moi pendant un moment je la posais par terre avant de partir manger. Il était tard. Je crevais de sommeil. Regardant une série tout en mangeant, je pris une douche bien froide, car il faisait une chaleur de fou, tout simplement et enfila juste une culotte. C’était déjà pratiquement une heure du matin. Soupirant, je m’étirais avant de me laisser tomber dans le lit. Pourquoi la boutique fermait si tard ? Baillant, je me mis sur le ventre avant de sombrer dans les bras de Morphée. Totalement déconnectée et loin du monde réel, une sonnerie me fit doucement émerger. Le matin ? Non, il faisait nuit noir. J’entendais un peu les lapins dans le salon s’amuser mais rien de bien méchant, j’avais l’habitude. Mettant un bon moment avant de percuter que c’était mon téléphone qui sonnait, je regardais l’heure. Trois heures. Oh my god. Qui m’appelait si tard. L’attrapant comme je pouvais, les yeux à moitié ouvert, je ne pris même pas la peine de regarder qui c’était avant d’appuyer sur le bouton vert. « ‘Lo ? » Dis-je d’une faible voix en baillant. Entendant vaguement du bruit mais rien, je soupirais avant de regardait qui c’était. Oh. Jo’ ? Si tard ? « Jo’ ? T’as un souci ? T’as vu l’heure qu’il est ? » murmurai-je en gémissant faiblement totalement endormi encore.