AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
nouvelle version ! on attend vos avis ici ☺️
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Partagez
 

 Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Paola Delacruz
Paola Delacruz
INSCRIT(E) LE : 02/07/2014
MESSAGES : 197
Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João Tumblr_mdx611yq7d1rlfbflo1_500
AVATAR : Emily Didonato
PSEUDO/PRENOM : sweety / nath

Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João Empty
MessageSujet: Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João   Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João EmptyDim 6 Juil - 20:44


João & Paola.
« Je joue, tu joues, on joue »
J’avale le verre de vodka que je me suis servie, avant de me démêler mes cheveux. Je les remonte les attachant en queue de cheval, laissant quelques petites mèches encadrer mon visage. Cela dégage mon cou et mon visage et surtout cela m’évitera d’avoir chaud. Avant d’enfiler mes fringues, je pose au creux de ma poitrine une touche de parfum frais et fleuri, je m’en applique aussi juste derrière mes lobes d’oreilles. Puis je fais glisser un chemisier en soie beige sur mes épaules, laissant  les derniers boutons ouverts ce qui ouvre une large vue sur mon décolleté. Puis c’est au tour d’une jupe frivole d’enrouler ma taille. De quoi si je danse affoler les hommes présent durant la soirée.  Je me sers un autre verre que je laisse glisser doucement dans ma gorge avant de finir de ma préparer. Une légère touche de maquillage sur mes yeux, un trait de gloss rose sur mes lèvres et me voilà fin prête, pas besoin de plus d’artifice pour séduire. Ce soir je rejoins Joa, ensemble on va au Lux Fragil, et je compte bien m’amuser. Avec lui comme sans lui. On va surement se trouver quelques défis fous et excitants à ce lancer, alors la soirée promet d’être riche en émotion et en rebondissement comme à chaque fois.  En plus depuis quelque temps entre nous cela devient de plus en plus crash, et une drôle de sensation s’empare de moi quand il est trop proche. Non pas que je sois amoureuse, c’est un ami d’enfance, et puis les sentiments et moi enfin et nous ça fait deux, mais je ne sais pas. Un mélange de rage, de tendresse, d’envie, de colère, enfin tout ça c’est lui. Il m’en veut à cause de cette fille, faut dire aussi qu’il a foncé droit dessus quand je lui ai dis de la draguer. De ce côté il l’a gagné le pari haut la main, mais comme un con il en est tombé raide dingue amoureux et elle, et bien elle. Elle c’est foutue de sa jolie gueule d’ange. Cela me rappelle vaguement une histoire. Enfin du coup entre nous depuis c’est différent. On ne c’est pas éloigné, au contraire, on c’est rapproché mais cela devient bien trop compliqué. Mais au fond j’aime ça et puis quand je suis à son bras, je frime grave. Faut dire qu’il est beau gosse Joa plus que ça même. Sexy à vous faire perdre la tête, et pas que la tête, enfin. Pour être franche c’est le genre de mec que je mettrais volontiers dans mon lit. Mais pour le moment nous n’avons pas franchi ce pas, et je ne crois pas que cela va arriver. Non, nous ensemble au plume c’est débile comme idée. Sauf si on me lance le défis alors peut être je me laisserais tenter. Mais non, qui oserait ?


On c’est donné rendez vous juste devant le club, c’et plus cool je trouve. Il est là à m’attendre et je m’avance vers lui doucement juste pour voir l’effet que je lui fais. A vrai dire j’aime quand il pose ses yeux sur moi, même si je n’y vois aucun désir. Son regard me rend quand même toute chose. Certain pourrait penser que je le provoque, non c’est juste un jeu, un jeu dangereux certes mais bon, on ne vit qu’une fois. Et puis j’en profite pour commencer  à tâter le terrain par rapport aux mecs qui sont déjà présent. Voir qui est intéressant ou pas. D’ailleurs je remarque un groupe de mec, un peu à part, à voir leurs manières de faire ils seraient plutôt du genre à saliver devant Joa que devant moi. C’est quelque chose que j’ai remarqué, le beau Joa ne laisse pas la gente masculine indifférente, même si lui il n’y prête aucune attention. Oui il aime trop les femmes, et je ne suis pas sure qu’à cet instant il ait remarqué les trois regards qui se posent sur lui. Cela me donne une idée, mais on verra ça plus tard. Pour le moment, je dépose un doux baiser sur sa joue douce et légèrement parfumé. « Bonsoir toi. Toujours aussi craquant. » Ma voix est sensuelle, un peu provocante, juste histoire de l’allumer, ou plutôt de bien lancer la soirée. Je glisse ma main dans la sienne, pas possessive, non mais j’aime bien et puis comme ça ceux qui me regardent ne se jetteront pas sur moi d’entrée.  « On y va. » Tous les deux, on se dirige dans la file pour pouvoir entrée dans le club, je sens déjà mon cœur s’accélérer, imaginant le défi que je vais lui lancer. Au passage je regarde le groupe des trois hommes. Oh oui, leurs regards ne perdent pas une miette  de Joa. Du coup j’avance mon visage plus prêt du sien et lui glisse à l’oreille pour que personne ne l’entende. « Je crois que certain ont jeté leurs dévolus sur toi. Et je crois que j’ai trouvé mon défi, mais plus tard. » Et j’en profite pour lui mordiller l’oreille. Toujours plus loin, juste pour que mon cœur batte plus vite. Et que l’adrénaline distille doucement son poison en moi. Dans la salle la musique bat déjà son plein, la piste de danse est envahi par des corps qui se donnent à son rythme. Nous on file d’abord au bar pour prendre une bouteille avant de se trouver une table. Je me sers un verre, je l’avale d’un trait. Mon corps a envie de danser, envie de se laisser emporter par la musique. « On va danser. » Je crie presque tellement la musique est forte, j’ai à peine le temps de finir ma phrase qu’un mec m’embarque sur la piste. Je hausse les épaules en regardant Joa comme pour lui dire je n’y peux rien, mais viens me sauver. Puis mes yeux se mettent à chercher les trois mecs de l’entrée, l’idée prend vraiment forme dans mon esprit, mais pour la proposer à Joa il me faudra quelques verres de plus. Pas envie qu’il réagisse mal à ma provocation, alors avec l’aide de l’alcool cela sera plus facile pour moi de lui dire et pour lui de l’accepter. Puis mes yeux retrouvent ceux de Joa, pas besoin de mot pour lui faire comprendre que j’aimerais qu’il vienne me rejoindre. J’adore quand nos corps se frôlent.  
crédit © vendetta.
Revenir en haut Aller en bas
João Duque
João Duque
INSCRIT(E) LE : 06/07/2014
MESSAGES : 99
Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João 569545Gif4
AVATAR : harvey newton haydon
PSEUDO/PRENOM : mags, margaux

Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João Empty
MessageSujet: Re: Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João   Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João EmptyDim 6 Juil - 21:41


Paola & João.
« Je joue, tu joues, on joue »
Tu regardes ce reflet. Le fixant. Le mémorisant. Ces traits, ces courbes, ces expressions. Tout reste ancrés dans ton esprit. Tu n'es pas si mal après tout. En réalité, tu te trouves plutôt beau, faut pas se cracher dessus et même si tu n'es pas le type le plus égocentrique de la planète, il faut avouer ce qui est vrai. Un beau gosse le petit Joa. Tu souris, ce sourire finement allongé, les yeux légèrement plissés et les pommettes remontées. Tu avais une soirée de prévue ce soir, rien de bien extravagant en réalité. Le Lux Fragil. Rien d'extraordinaire, pourtant tu avais une certaine envie d'y aller, comme une hâte incontrôlable. Pourquoi ? Parce qu'elle allait venir t'y rejoindre. La sublime Paola. Que dire d'une telle présence dans une telle soirée ? Une promesse d'amusements, de voltige, de défis, d'envie, d'agressivité, de délires et d'animosité. Voilà ce que te promettait ce genre de personnes, ce qui était bien largement à ton goût, c'est surement la raison qui faisait que tu étais devant ce miroir en train d'admirer ton reflet. Admirer était un grand mot, mais c'était bel et bien ce que tu étais en train de faire. Un dernier regard sur ta montre t'indique qu'il est temps de te fringuer, tu ne vas quand même pas y aller à poil. Sauf si la diablesse de le demande, évidemment. Un jean, un tee-shirt, rien de bling bling. Ta chaine fétiche autour du cou, un petit coup de main dans les cheveux pour le remettre en place. T'es prêt, en moins de quelques minutes, pas besoin de minutes futiles en plus. Bien dans tes baskets, tu oses seulement rajouter un léger pschitt de parfum dans ton cou avant de partir direction la boîte de nuit. Cette soirée allait être monumentale, tu le sentais, tu le voulais, tu l'espérais. Tu avais hâte de découvrir qui allait s'y trouver, quelles proies allais- tu avoir, mais surtout quel défis elle allait te donner. Il fallait d'ailleurs que tu penses à lui en lancer un également avant que l'alcool embrume complètement ton esprit. Paola, tu voulais qu'elle souffre, tu voulais qu'elle en prenne pour son grade, et jouer avec son esprit te faisait du bien. C'était étrange, mais ce bout de femme était très intéressante pour toi. Et puis il y avait cette tension appréciable. Tu ne dirais pas non d'ailleurs pour qu'il se passe un peu plus. En même temps, tu ne dis jamais non toi.

Tu entends ces talons claqués contre le sol, se rapprocher petit à petit. Elle était enfin arrivée, et t'avait déjà repéré dans un petit coin reculé à l'attendre patiemment. En l'attendant, tu avais d'ailleurs lancé quelques regards aux jolies filles qui passaient sans s'arrêter. Elles avaient bien raison, elles ne savaient pas à quoi elles pouvaient s'exposer dans le cas contraire. Paola s'approcha, la petite poupée de porcelaine aux yeux transperçant. Tes yeux se posent sur elle, et tu observes chaque petites parcelles de sa peau que tu peux apercevoir.  Tu savoures, discrètement, ce que tu vois, laissant tes pupilles se nichaient à la naissance d'une poitrine qui tentait de t'appeler. Cependant, tu résistas, replongeant tes yeux dans les azurs de la demoiselle qui vint déposer un baiser sur ta joue. « Bonsoir toi. Toujours aussi craquant. » Tu souris, le même sourire qui s'était affiché plus tôt devant ton miroir, avant de prendre dans ta main une mèche de ses cheveux.  « Je pourrais en dire autant, même si je préfère lorsque tes cheveux jouent avec le vent. » Elle s'empara de ta main, tu la laisses faire, ce n'est pas désagréable, au contraire. Tu ne pouvais décemment pas dire qu'elle était une femme repoussante, bien au contraire. Une allure à couper le souffle, des courbes que tu aimerais un peu plus découvrir, bref, une femme qui méritait amplement d'empoigner ta main pour t'amener dans la file pour entrer dans la boîte. Vous êtes toujours pas rentrés dans la boîte qu'elle s'approche à nouveau de toi te glissant quelques mots à l'oreille, laissant alors ton rythme cardiaque légèrement monté devant le ton de sa voix, mais aussi de ses actes. « Je crois que certain ont jeté leurs dévolus sur toi. Et je crois que j’ai trouvé mon défi, mais plus tard. » Elle s'empresse de te parler de défis, ça t'excite, automatiquement, mais cette excitation redescend lorsque tu repenses à sa petite phrase provocatrice. "certains". Ca te fait légèrement frissonner. Qu'a-t-elle encore en tête. Ca te perturbe tout le long de l'entrée, jusqu'à ce que vous soyez enfin installés à une table, une bouteille et des verres en ligne de mire. La musique t’ensorcelle lorsqu'elle te propose d'aller danser. Tu ne réponds pas. Un jeune homme prend ta place. Tu n'apprécies pas, mais tu laisses faire. Qu'elle s'amuse. Tu en profites pour lancer quelques regards à un attroupement de demoiselle juste à côté de ta table avant de t'enfiler un nouveau verre cul sec. Tu laisses ta partenaire fricoter avec le mec, tu regardes de temps en temps. Elle voudrait que tu viennes, tu en es persuadé, ça ne te dérangerais pas d'ailleurs, mais tu préfères la laisser un peu plus. Tout ceci malgré les nombreux regards qu'elle te lance. Tu lui souris pour guise de réponse. Sa jupe chantante, son décolleté affriolant t'appellent pourtant, c'est ce qui te fait craquer. Tu te fais un chemin jusqu'à elle avant de réussi à entreprendre sa main et l'amener à toi avec une légère agressivité. Vos corps se frôlent avant de se coller. Tu lances un regard au type, qui comprend qu'il ne doit pas intervenir, avant de te concentrer sur la brune au charisme déroutant. Tes mains prennent doucement possession de son corps, venant se nicher un peu partout, comme parties à la découverte de chaque centimètres de sa peau alors que vos corps se balancent au rythme effréné de la musique. La tension monte, l'alcool aussi, et tu te permets de venir lui glisser quelques mots à l'oreille. « Ca ne devrait pas être autorisé d'agir comme tu le fais » tentes-tu de lui dire en faisant allusion à son comportement des plus allumeuses. Elle faisait exprès, et pourtant, tu n'allais pas craquer, oh non, tu te contentais d'apprécier, mais surtout d'observer. Tu étais le roi de l'observation, agir quand le moment serait le plus opportun. Vos corps se rapprochent de plus en plus, alors que tes mains tentent toujours de découvrir le corps de la jeune femme. Ceci pendant plusieurs minutes, avant de s'emparer de sa main comme elle avait pu le faire avant l'entrée de la boîte et l'emmener vers leur table. Tu l'as fait s'asseoir avant de lui servir un verre. Tu exécutes le même geste pour toi avant de prendre place jusqu'à côté d'elle, laissant ton bras se placer derrière ses épaules pour la coller un peu plus contre toi. La jeune femme assise derrière vous vint alors te titiller les cheveux, tu souris, évidemment, avant de te retourner vers elle et lui offrir un sourire des plus ravissants. « Si tu parlais de ce groupe de femmes ... tu peux me faire part du défis immédiatement. » Tu lui fis par de cette idée car elles étaient un petit groupe et semblaient apprécier ta gueule d'ange.

crédit © vendetta.
[/quote]
Revenir en haut Aller en bas
Paola Delacruz
Paola Delacruz
INSCRIT(E) LE : 02/07/2014
MESSAGES : 197
Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João Tumblr_mdx611yq7d1rlfbflo1_500
AVATAR : Emily Didonato
PSEUDO/PRENOM : sweety / nath

Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João Empty
MessageSujet: Re: Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João   Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João EmptyLun 7 Juil - 15:59


João & Paola.
« Je joue, tu joues, on joue »
J’avance doucement vers Joa, lui laissant tout le loisir de me détailler, j’adore quand ses yeux se baladent sur les courbes de mon corps. Mais pour le moment il est fuyant. Joa pense plutôt à promener ses yeux aux alentours, il cherche à repérer ses futures proies. Quel dragueur ! Mais je vais me faire  un plaisir de lui mettre des bâtons dans les roues en lui lançant le défi de séduire une autre personne. Pour le moment je n’ai rien de spécial en tête, mais la soirée ne fait que commencer. Puis je réussi à capter son regard enfin, ou  plutôt c’est  mon décolleté qui le captive, mais je ne lui en veux pas. Cela fait partie du jeu de séduction que nous avons instauré entre nous. Et s’il n’y a jamais rien eu à part des regards remplient d’envie, et des gestes inachevés, jouer à le provoquer me plais énormément.  Son regard ensuite s’accroche dans le bleu de mes yeux, il me transperce jusqu’au plus profond de mon âme, troublée non, mais j’aime cette sensation que cela me procure. C’est tellement agréable d’être regardé avec autant d’intensité. Puis je dépose un baiser sur sa joue, tout en le complimentant et en le saluant. Il me sourit, un sourire ravageur et destructeur, un sourire terriblement séduisant, bordel qu’il est beau, mais non je ne craquerais pas, même si j’en meurs d’envie depuis pas mal de temps. Il arrange une mèche de mes cheveux.  « Je pourrais en dire autant, même si je préfère lorsque tes cheveux jouent avec le vent. » Je lui rends son sourire, je le sais qu’il me préfère les cheveux libres, et c’est pour l’embêter que le les ai attaché. Je lui prends la main et l’entraine dans la file d’entente, ayant repéré au passage un groupe de mec qui ne lâchent pas du regard mon beau Joa. J’ai trouvé mon défis, mais pour le moment je garde le mystère, c’est trop tôt pour lui dire. Je luis dis juste que j’ai trouvé mon défis, je me doute de l’effet que cela va lui faire. A-t-il fait attention à ma phrase, ou bien se demande t-il quelle belle jeune femme je vais lui demander de séduire ce soir. Mais rien à voir avec une femme, non, ce soir cet un homme qui je vais lui demander de draguer, un beau blond qui le bouffe des yeux depuis qu’il m’attend.  Nous nous trouvons une table, premier verre enfin ici. J’ai envie de danser, de laisser mon corps s’exprimer. Et me voilà embarquer sous ses yeux sans aucunes réactions de sa part par un homme qui m’entraine sur la piste de danse. Je le regarde jouant aussi bien avec Joa, qu’avec l’homme qui se colle à moi. Je laisse la musique prendre possession de chaque parcelle de mon corps. Je me demande combien de temps il va tenir à me regarder me trémousser sans aucune retenue avec cet inconnu. Je me le lâche pas des yeux, puis il se lève et me retrouve enfin, m’emporte avec lui sans ménagement. J’aime sa façon qu’il a de faire comprendre au mec que je suis sa propriété, même si je ne lui appartiens pas, mais ça personne ne le sait et qui pourrait s’en doutait à voir notre façon d’agir.


Et puis ses mains osent se glisser sur mes courbes, au départ elles les frôlent, puis elles les touchent, je ne le repousse pas, je veux voir jusqu’où il est capable d’aller. Nos corps se font plus proches et la température monte, mes yeux emprisonnent ses yeux, provocation presque perverse. Mais qu’importe vu ce que cela me procure, et je suis certaine qu’il est loin d’être indifférent. Il s’approche et me glisse à l’oreille. « Ca ne devrait pas être autorisé d'agir comme tu le fais » Sa voix un doux mélange de sensualité et de défis. « Pourquoi tu n’apprécies pas ce que je t’offre. » Ma main glisse dans son dos et s’arrête juste à la ceinture de son jean. Même si nos gestes se veulent provoquant nous n’avons pas encore franchi certaines barrières, la peur non. C’est juste que l’on pousse le jeu à l’extrême et ainsi il devient plus excitant. Un instant j’abandonne ses yeux pour chercher les groupes de mec du début et surtout le beau blond. Mais je me concentre à nouveau sur Jao quand nos corps se rapprochent encore d’avantage, réveillant en nous des envies bien trop brulantes. Et ses mains cette fois sont plus coquines. « Tu comptes aller où comme ça. » Il sait jouer lui aussi, il sait que cela me trouble faudrait être de glace pour rester indifférente à ses caresses. Puis il attrape ma main et me ramène vers notre table. Il me fait assoir, nous sert un verre et il s’installe à mes côtés. Passant son bras derrière ma nuque, collant d’avantage mon corps contre le sien. Cette proximité est à la fois perturbante, agréable et si ce n’était pas Joa là assis à mes côtés et bien je l’aurais déjà dévoré tout cru. J’avale le verre qu’il m’a servi juste pour chasser tous les pensées qui m’assaille, il n’est pas ma proie, en tout cas pas ce soir. Je remarque le manège d’une des jeunes filles à la table derrière, encore une qui croit qu’elle va le mettre dans son lit. Je pose ma main sur la cuisse de Joa, juste pour lui montrer qu’il est à moi, comme il l’a fait quand il a jeté le regard au mec avec qui je dansais tout à l’heure. Ainsi cela met les pendules à l’heure, nous aimons bien montrer aux gens que nous sommes maitres de notre destins, mais aussi que chacun de nous influe sur le destin de l’autre en choisissant qui il a le droit de séduire ou pas. Bien entendu juste quand nous sommes ensemble, sinon chacun décide et puis nous ne sommes pas obligés d’accepter. Mais refuser un défi, et bien pour le moment aucun des deux n’a flanché, mais ce soir va-t-il relever celui que je vais lui proposer. « Si tu parlais de ce groupe de femmes ... tu peux me faire part du défis immédiatement. » Je le regarde surprise, les demoiselles de la table de derrière doivent bien lui plaire, c’est surement pour cela qui est pressé de savoir. « Hum … tu es bien pressé. » Puis je regarde à nouveau dans la salle pour chercher l’enjeu de mon défi, il est encore sur la piste de danse, entouré des deux hommes qui doivent l’accompagner, vu qu’ils sont arrivés ensemble. « Je crois que tu ne regardes pas dans la bonne direction. » Je prends son visage dans ma main, et le tourne doucement dans la direction du blond, bien entendu il y a d’autres filles dans la direction où je le tourne, ce qui rend la chose plus amusante. Puis j’arrête, je me sers un autre verre et l’avale, histoire de me donner du courage. J’approche mon visage de son oreille pour lui dire l’enjeu du défi. « Regarde, tu vois le beau blond, là juste sur la droite. A côté de deux autres hommes, ils sont ensembles, je les ai vus à l’entrée. » Ma main glisse doucement sur sa cuisse, elle monte elle descend, et je me colle encore plus contre lui, ma poitrine effleurant son torse. « Le beau blond n’a pas arrêté de te dévorer du regard. Je suis sure qu’il est en train de nous observer là encore. » Mes lèvres sont tout contre sa peau, son parfum m’enivre, je pourrais prouver au blond qui ne nous lâche pas que Joa est pris en m’emparant de ses lèvres, mais non. Ce serait trop facile. « Alors mon défi est que tu ailles le séduire, pas besoin de l’embrasser, juste laisser tes mains jouer avec son corps comme elles ont joué avec le mien tout à l’heure. » Je pose un autre baiser sur sa peau et me recule, mettant un léger vide entre nos corps. « Tu ne l’as peut être jamais remarqué mais tu ne laisses pas indifférente la gente masculine. Normal avec ta gueule d’ange. Alors ce soir tu vas devoir séduire un homme. Quoique cela risque d’être facile, il bave depuis qu’il t’a vu entrée. » Je me ressers un verre et laisse ma tête partir en arrière, je ferme les yeux. « Et pour moi tu as prévu quoi ? » Je crains le pire vu ce que je viens d'y demander.
crédit © vendetta.
Revenir en haut Aller en bas
João Duque
João Duque
INSCRIT(E) LE : 06/07/2014
MESSAGES : 99
Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João 569545Gif4
AVATAR : harvey newton haydon
PSEUDO/PRENOM : mags, margaux

Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João Empty
MessageSujet: Re: Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João   Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João EmptyLun 7 Juil - 17:15


Paola & João.
« Je joue, tu joues, on joue »
« Pourquoi tu n’apprécies pas ce que je t’offre. » Tu la fixes légèrement. Offrir. Tel était le mot qu'elle avait employé pour décrire ce qu'elle faisait. Faire un cadeau, offrir un cadeau. Lorsqu'on parlait de cadeau, c'est souvent qu'on apprécier le faire n'est-ce pas ? Alors, est-ce qu'elle voulait vraiment te l'offrir ? Est-ce qu'elle voulait aller plus loin aussi ? Parce que oui, offrir c'est mieux, mais ce n'était pas suffisant à ton goût, tu n'étais qu'un homme après tout non ? A moins que ce ne soit qu'un cadeau empoisonné après tout, ce n'était pas une option à mettre de côté. Ca ne serait pas la première fois qu'elle te fout dans la merde la diablesse. Son regard t'énervais, réellement mais furtivement.  « Là n'est pas la question » Lui dis-tu à l'oreille sur un ton qui en disait long sur l'idée que ça ne te dérangeait pas. N'empêche, en ce moment, tu étais bien content de ne pas être dans une pièce, seul, avec la brune. Peut-être alors que tes pulsions seraient incontrôlables. Ces pensées vinrent t'encercler, ce qui n'aida guère fut certainement lorsqu'elle laissa ses mains se balader vers ta ceinture. « Tu comptes aller où comme ça. » Très loin, tellement loin qu'elle n'imagine même pas ce dont tu es capable de faire avec vos deux corps réunis. Tu voyais déjà la scène dans ta tête alors que tu te repris, tu ne pouvais pas divaguer ainsi, tu t'étais fait une promesse. Ne pas craquer malgré son comportement des plus coquins. Elle n'attendait que ça. « Ne t'inquiète pas, je ne ferai rien. » Ajoutas-tu comme si tu lui faisais une promesse, une promesse des plus étranges vue la situation n'est-ce pas. Tu lui soufflais l'idée que tu n'allais pas la toucher plus, que tu ne viendrais pas attenter à son corps, que tu resterais à ta place. Sans lui laisser le choix, tu coupes court à la situation et l'emmène avec toi rejoindre votre table où vous attends sagement votre bouteille. La jeune femme dernière vient te chercher. Courageuse la petite. Pourquoi ? Parce qu'il y a Paola quand même. Malgré la réalité, à vous voir agir, on pourrait penser qu'il y a plus de sentiments, de contacts charnels lorsque vous osez vous retrouver seuls, ce qui pourtant n'est pas le cas. Alors oui, elle ose, ce qui t'excite c'est vrai, elle n'a pas peur de se crêper le chignon, seulement pour avoir tes beaux yeux. Paola empoigne ta cuisse d'un geste légèrement possessif. Okay, tu comprends, ce n'est pas cette jeune femme qu'elle va te défier de draguer. Tant mieux. Trop facile. Elle était déjà toute tienne.

Paola t'indique alors que tu ne regardes pas dans la bonne direction. Un regard interrogatif reste ancré sur ton visage alors qu'elle prend ton visage entre tes mains pour te diriger vers la bonne direction. Tu te laisses faire avant d'observer la foule. Elle est marrante la petite, mais vu le nombre de personnes, comment es-tu censé faire pour reconnaître son défi ?   « Regarde, tu vois le beau blond, là juste sur la droite. A côté de deux autres hommes, ils sont ensembles, je les ai vus à l’entrée. Ton coeur faire un raté avant même que tu n'aperçois le mec. Sérieusement. Draguer un mec. Toi. Merde. Elle a un problème. Elle n'est pas sérieuse. Argh. Tu avales ta salive difficilement alors qu'elle se rapproche un peu plus de toi. Tes yeux se poses sur le type, il t'observe, tu le sens. Merde. Pourquoi fallait-il qu'elle ait des idées aussi ... merdiques. Refuser ? Impossible, tu ne refuses aucun défi, tu es obligé d'accepter.  « Alors mon défi est que tu ailles le séduire, pas besoin de l’embrasser, juste laisser tes mains jouer avec son corps comme elles ont joué avec le mien tout à l’heure. » Les hommes, ce n'étaient vraiment pas ton truc. Tu n'étais pas homophobe non plus, mais s'ils pouvaient restés loin de toi, ça t'arrangeais énormément. « T'as un sérieux problème. » Lui dis-tu alors qu'elle s'écarte de toi. Tu avais à peine remarquer ses gestes et ses baisers tellement tu étais hypnotisé par son défi. « Tu ne l’as peut être jamais remarqué mais tu ne laisses pas indifférente la gente masculine. Normal avec ta gueule d’ange. Alors ce soir tu vas devoir séduire un homme. Quoique cela risque d’être facile, il bave depuis qu’il t’a vu entrée. » Elle te rassurait dis donc. Ironie. « Tout ce que je retiens, c'est que j'ai une gueule d'ange. » Te permets-tu d'ajouter alors qu'elle enchaîne sur son défis. « Rivaliser va être compliqué, laisses moi deux secondes de plus poupée » Ta main vient se perdre vers une de ses mèches de cheveux, avant de descendre sur sa joue, ton visage s'approche du sien. « Profite du spectacle ... mais avant je veux que tu fasses une crise de jalousie à la jeune femme derrière moi qui n'arrête pas de caresser mon bras. » Ce n'était pas un gros défi comparé à ce qu'elle te demandait, mais c'était surtout pour l'histoire. Si elle faisait ça et qu'ensuite tu "courrais" dans les bras d'un mec ... C'était plutôt plaisant et ça t'aiderait à le faire. Histoire qu'elle se sente ridiculisée comme tu allais te sentir quelques minutes plus tard. Encore une fois, tu voulais qu'on sente ce que tu sentes, comme un besoin inavouable.

crédit © vendetta.
[/quote]
Revenir en haut Aller en bas
Paola Delacruz
Paola Delacruz
INSCRIT(E) LE : 02/07/2014
MESSAGES : 197
Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João Tumblr_mdx611yq7d1rlfbflo1_500
AVATAR : Emily Didonato
PSEUDO/PRENOM : sweety / nath

Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João Empty
MessageSujet: Re: Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João   Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João EmptyLun 7 Juil - 21:08


João & Paola.
« Je joue, tu joues, on joue »
Son corps contre mon corps sans jamais faiblir, son corps contre mon corps sans jamais faillir. Ses mains explorent mais reste dans des limites que je n’ai pas imposé et je résiste et il résiste. Peut être parce que nous sommes cons et butés, ou alors parce que nous voulons voir qui de nous deux brisera la chaine et laissera enfin le désir parler. Peut être aussi parce que nous  nous connaissons trop et qu’au fond on a peur de ce que nous pourrions découvrir en allant plus loin. Cette face cachée que seul le fait de se livrer corps et âmes peut enfin dévoiler. Peur de la vérité qui pourrait découler si nous cédions à l’envie charnelle de nous appartenir. Pourtant là si je m’écoutais, si je me laissais vraiment aller, je pourrais le suivre n’importe où et accepter n’importe quoi de lui. Mais je me reprends, Joa n’a aucun pouvoir sur moi et jamais il m’en aura, parole de Paola. Mais à force d’allumer le feu et bien à un moment il faut l’éteindre.


Les mots que je lui dis ont-ils un sens caché, par cette idée d’offrir est ce que je cherche à lui faire comprendre ce que je souhaite au fond. Même si d’y penser me fou vraiment la trouille. Des hommes j’en ai eu et je connais leurs corps, la façon de les séduire, de les faire succomber, de les mener jusqu’au plaisir. Mais Joa que j’ai vu grandir, est ce à cause de cela que je suis déchirée entre le fait de ne jamais franchir le pas et le fait de vouloir m’offrir à lui. Nos yeux ne se lâchent pas, mais savent-ils eux aussi vraiment ce qu’ils veulent.  « Là n'est pas la question » Encore une fois sa voix est perturbante, comme s’il cherchait à me déstabiliser, ou alors à me faire comprendre qu’il serait prêt à céder à la tentation. Non ce n’est que mon imagination. Joa céder, me céder, pas si facilement, pas parce que mon décolleté l’affole ou que les mouvements de mon corps l’invitent à en vouloir plus. Pourtant ses mains se laissent convaincre et partent à l’aventure comme elles ne l’ont jamais fait. Cela me trouble, mais je préfère lui faire comprendre qu’il ne doit pas aller plus loin. Qui de nous deux à cet instant est le plus vulnérable ? Moi et je le sais et il doit s’en doutais. « Ne t'inquiète pas, je ne ferai rien. » Je ne saisi pas bien le sens de sa phrase, cela veut-il dire que jamais nos corps ne céderont l’un à l’autre, c’est idiot nous en crevons d’envie. « Dommage. » Le mot sort dans un murmure, je ne sais même pas s'il l'a entendu. Mais je suis vite sortie de mes pensées car il m’entraine à nouveau vers notre table, nous sert un verre. Et voilà qu’une pétasse vient lui faire du rentre dedans, je lui fais vite comprendre que Joa est à moi et que pour lui ce n’est pas cette demoiselle que je lui destine. Trop facile, il pourrait même se la taper dans les WC à voir comme elle le regarde. J’avoue qu’à ce moment je suis trop fière d’être celle qui est dans ses bras et encore plus fière de l’idée du défi que je vais lui donner.


Je lui fais part du petit jeu, puisque monsieur est trop pressé, je me délecte de voir sa tête se décomposé quand je lui annonce que c’est un mec qu’il va devoir draguer. Je jubile même de penser qu’il va devoir poser ses mains sur le corps de ce beau blond. D’ailleurs il est vraiment très sexy, dommage qu’il n’ait d’œil que pour Joa, quel gâchis. Mais bon il en faut pour tout le monde et même si moi j’en aurais bien fait mon quatre heure, Joa lui a l’air d’avoir de la difficulté à penser la même chose. A si je lui avais choisi la poufiasse de derrière il aurait surement déjà ses mains dans son décolleté ou alors sous sa jupe. Mais là ce n’est pas la même chose. Je le vois déglutir et pendant que mon cœur accélère, le sien surement s’arrête. Je suis aux anges. « T'as un sérieux problème. » Je me fais même câline pour me faire pardonner mais l’a-t-il seulement remarqué. Alors je le flatte, lui parlant de sa belle gueule et du fait qu’il ne laisse pas les hommes indifférents, j’y peux rien moi si son petit cul donne des envies à certains de vouloir le posséder. « Tout ce que je retiens, c'est que j'ai une gueule d'ange. » J’ai hâte de savoir en retour qu’elle sera ma douce punition, car pour sur il va se venger et cela risque de faire mal. « Rivaliser va être compliqué, laisses moi deux secondes de plus poupée » Je lui fais oui de la tête, et mes yeux se perdent au fond des siens, je pourrais presque me noyer. Sa main glisse alors dans mes cheveux, jouant avec une de mes mèches. Puis elle se pose sur ma joue et il rapproche dangereusement son visage du mien. Son souffle chaud sur mes lèvres, dans ma tête une phrase embrasse-moi et j’oublie tout, mais elle reste en suspend au fond de mes pensées. Je suis trop conne parfois, non je n’ai pas l’intention de craquer la première, même si au creux de mon ventre des papillons naissent. « Profite du spectacle ... mais avant je veux que tu fasses une crise de jalousie à la jeune femme derrière moi qui n'arrête pas de caresser mon bras. » Je suis presque déçue de ce qu’il me demande mais vu les yeux que la pétasse à poser sur Joa plusieurs fois cela va être un vrai plaisir de la mettre en boite. « Une crise de jalousie, c’est tout. » Je le regarde sourire aux lèvres, j’ai presque envie pour une fois de lui dire que c’est con ce que l’on fait, que l’on pourrait juste profiter de l’instant de partage et oublier les autres et penser juste à nous. Mais non, ce n’est pas dans mon caractère ce genre de chose, et je préfère avoir mal, que de lui dire de tout stopper. De lui crier que j’ai envie de lui et que je fou du reste. « Ok. » Je me lève d’un seul coup, poussant la table renversant les verres. Je sais à cet instant que les regards vont se poser sur moi, et qu’une fois le jeu lancé je ne pourrais revenir en arrière. Que Joa ira se jeter à corps perdu dans les bras de ce beau blond, pour relever ce défi, parce qu’il ne dit jamais non. Je fonce alors vers la table des meufs, sans réfléchir aux conséquences comme à chaque fois d’ailleurs. C’est aussi cela qui fait monter l’adrénaline, après tout celui ou celle en face de moi peut me virer une baffe ou me foutre son poing dans la figure sans que je m’y attende. Le mieux et le plus sur c’est de jouer vite, et de ne pas laisser de répit à celui ou celle que l’on affronte. « Et toi, oui toi la blondasse. Au fait tu es une vraie blonde ou c’est une coloration car elle est pas mal faite. » Rien de mieux de la jouer fine. « Non laisse tomber, tu as fini de faire chier mon mec. Tu crois que je n’ai pas vu ton manège et tes petits gestes. Tu aimes piquer le mec des autres. » La fille me regarde interloquée, et dans quelque minutes voir secondes, Joa va se lever et se jeter dans les bras d’un mec, bien la crise de jalousie par rapport à mon homme. Mais je continue. « Oui c’est ça tu aimes piquer le mec des autres. Et tu as perdu ta langue ou le chat te l’a bouffé. » Elles se mettent toutes à gueuler en même temps pour défendre leur copine qui ne sait pas quoi dire, elle doit se sentir fautive, de toute façon elle l’est vu qu’elle ne c’est pas gêner malgré ma présence pour allumer Joa. Lui en attendant c’est barré, je me tourne pour voir ce qu’il va faire pour voir comment va réagir le blondinet. J’en oublie la pétasse, les autres filles continuent à rouspéter mais je m’en moque, je suis Joa des yeux. La fille se lève et je ne lui laisse pas le temps d’en placer une.  « Ne parle pas tu vas dire une connerie. Repose ton cul sur le fauteuil, fini ton verre et oublie mon mec ok. C’est propriété privée et chasse gardée sur ce terrain. Tu as bien compris. » Ma voix est sèche, et mon regard froid, si elle n’a pas compris je suis prête à lui imprimer tout droit dans sa tête. Mais je préfère observer Joa qui vient d’approcher sa proie. Mon coeur bat à tout rompre je voudrais être plus prêt pour entendre ce qu’il est en train de lui dire.
crédit © vendetta.
Revenir en haut Aller en bas
João Duque
João Duque
INSCRIT(E) LE : 06/07/2014
MESSAGES : 99
Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João 569545Gif4
AVATAR : harvey newton haydon
PSEUDO/PRENOM : mags, margaux

Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João Empty
MessageSujet: Re: Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João   Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João EmptyMar 8 Juil - 12:06


Paola & João.
« Je joue, tu joues, on joue »
« Une crise de jalousie, c’est tout.. » Oui, c'était tout ce que tu lui demandais ... Pour le moment, qu'elle ne s'endorme pas ou se pense sortie d'affaire, ce n'était pas à la hauteur de ce qu'elle te demandait de faire, fallait que tu te rattrapes, disons que ce n'était que la première étape du défi. Il fallait qu'elle s'attende à ce que tu lui en trouves d'autres, c'était ainsi. Dans ta tête, ça mijotait déjà, tellement qu'un sourire restait fixait sur tes lèvres. Elle ne t'emporterait pas en enfer la diablesse, elle allait souffrir et regrettait ses actes. Mais ce n'était pas pour tout de suite, tout de suite, elle allait devoir attirer l'attention sur elle et une petite crise de nerf.  « Vois ça comme une première étape. » Lui assures-tu, alors qu'elle commence à rentrer dans son rôle. Tu n'en perds pas une miette alors qu'elle se lève d'un coup sec en renversant tout ce qui peut se trouver autour d'elle. Tu oses simplement laisser ta main divaguer sur son fessiers alors qu'elle s'empresse de rejoindre la table de la blonde qui risque de passer un mauvais quart d'heure. Toujours ce sourire victorieux aux lèvres, tu l'observes, la regardes, l'admirent alors que tu arrives à percevoir ses cris à travers la musique. « Non laisse tomber, tu as fini de faire chier mon mec. Tu crois que je n’ai pas vu ton manège et tes petits gestes. Tu aimes piquer le mec des autres. » Elle est seule contre toute une assemblée de jeunes demoiselles qui ne se démontent pas d'ailleurs. Un léger rire s'échappe de tes lèvres alors que tu te lèves, prêt à relever ton défi. Tu déglutis, légèrement, avant de tourner ton regard vers ce blond dont elle parlait. Merde. Tu arrivais à peine à imaginer ce que tu allais faire, et pourtant, tu allais le faire. Toi, João, draguer un mec, d'autant plus un mec qui semble apprécier ton physique. Une soudaine envie de vomir vint te prendre la gorge alors que tes membres décidaient que plus vite c'était fait, mieux ça irait par la suite. Alors oui, tu te lèves délicatement et te diriges vers cette piste de danse alors que ta déesse hurle toujours toutes sortes d'abominations auprès de l'autre qui ne recommencera certainement pas la prochaine fois.

Tu avances d'un pas décidé mais c'est tout autre dans ta tête. Tu aurais presque envie de dire non. Presque. Fuir. Partir. Te retourner. L'empoigner et l'emmener hors de cette boîte pour seulement continuer la soirée avec elle. Non. Tu ne pouvais pas. Il fallait que tu lui montres qui tu es. Que tu es prêt à tout, que tu es toujours prêt à tout. Renforces-tu. Tu vas y arriver, ce n'est qu'un mec après tout. Tes yeux se fermes, tu te laisses guider par la musique avant d'arriver derrière le blond. Ta main se pose délicatement sur la naissance de ses fesses avant de remontant tout doucement vers le haut de son dos. Tu souris, ce sourire dragueur qui enchante et fait danser les humeurs. Tes yeux ne regardent plus que lui alors que dans ta tête, tu penses à la brune. Tu tentes de la sortir de tes pensées. La dernière fois qu'elle t'avait demandé de draguer quelqu'un ... merde. Cette pute s'était foutu de ta gueule, tu leur en voulais, aux deux. Tu les détestais, et pourtant, tu étais toujours aussi proche de l'origine de ce défi. Etrange et contradictoire, tout toi. Tu rapproches ton visage du blond, tes lèvres venant se perdre vers son oreille pour lui susurrer quelques mots affectueux. « Ca fait un moment que je t'observes, j'ai vu ton regard, mais j'ai aussi vu que tu ne viendrais pas à moi, ce qui m'a semblait vraiment dommage ne crois-tu pas ? » Dans ta tête, tu te dis que c'est une meuf, rien de plus, des seins, des courbes, une chevelure, non, tu ne peux pas te dire que c'est un homme. Le meilleure moyen pour toi de réussir c'est de penser que c'est un mec. C'est alors qu'il commence à se trémousser, apparemment ravi de tes initiatives. f*ck. Tu suis la danse, alors que tes yeux retrouvent ceux de Paola. Voilà, tu as réussi non ? Tu lui fais comprendre d'un regard des plus persuasifs, mais jamais tu ne te serais attendu à la suite. Tu aurais du le deviner en voyant son regard quelque peu ... inquiet ? réjouis ? Il y avait un mélange des deux, tu en étais certain. Tu as mal, tu entends ton coeur battre la chamade, il bat tellement fort que tu l'entends dans ton cerveau, la musique devient inaudible, tu ne sais même plus ce qu'il se passe. Où es-tu d'abord ? Ta main contre ta tempe, tu réalises petit à petit que tu viens de te prendre une droite, une droite des plus surprenantes. Automatiquement, tu cherches le responsable. Ton cerveau se retrouve sur of, et la seule pensée qui traverse ton esprit est vengeance. oh non, tu n'allais pas finir ainsi. Et pourtant, à peine croises-tu les yeux de ton assaillant que tu t'énerves. Il t'insulte, comme Paola aurait pu insulté la blonde de toute à l'heure. Tu comprends. Apparemment, tu es ce genre de pute qui pique les mecs des autres. Ca te fait rire au fond. Mais sur ton visage, c'est tout autre, tu es totalement enveloppé par la vengeance et la violence. Sans réfléchir une seconde de plus, ton poing s'écrase contre l'autre con. Sans penser que ses potes viendraient l'aider. Trop tard. Un nouveau coup dans ton abdomen, puis sur ton visage. Un goût de fer encercle ta bouche. Du sang.  Et merde, tu en files une autre, mais tu n'as pas le temps de continuer que tu sens qu'on t'emmène. Les videurs certainement. Tu ne sais pas combien de temps ça a duré, quelques minutes ? En tout cas, tu ressens petit à petit une douleur un peu partout. puta*n. D'ailleurs, tu n'entends plus la musique. Ah ouais, ce con de dj, qui coupe le son alors qu'il devrait monter le son pour cacher ce qu'il se passe. un con lui aussi. Tu craches, tu t'énerves, tu te débats, mais c'est sans compter sur la force des personnes qui te tiennent, à peine aperçois tu les lumières des néons des rues qu'ils te jettent dehors. Toi, accompagné des mecs avec qui tu as eu l'altercation. Très intelligent comme situation n'est-ce pas. Ca va mal finir. Pour toi, tu es légèrement en sous effectif. Ca craint, tu le sais. Mais en cet instant, tu t'en fiches de ce qu'il peut t'arriver. La rage t'habite.

crédit © vendetta.
[/quote]
Revenir en haut Aller en bas
Paola Delacruz
Paola Delacruz
INSCRIT(E) LE : 02/07/2014
MESSAGES : 197
Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João Tumblr_mdx611yq7d1rlfbflo1_500
AVATAR : Emily Didonato
PSEUDO/PRENOM : sweety / nath

Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João Empty
MessageSujet: Re: Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João   Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João EmptyMar 8 Juil - 15:58


João & Paola.
« Je joue, tu joues, on joue »
Jouer toujours jouer, juste pour aller plus loin, juste pour avoir la sensation de se sentir mieux, plus vivant. Depuis notre plus tendre enfance c’est comme ça entre nous, c’est à qui de nous deux brisera l’autre en lui demandant quelque chose de plus fou, voir même dangereux. Nous ne réfléchissons jamais aux conséquences que cela peut engendrer, aux séquelles que cela peut laisser.  Non, nous pensons juste à ce que cela nous procure, cette joie et ce plaisir intense de voir dans les yeux de l’autre, la surprise, la peur, la rage, la honte, mais jamais le refus. Non jamais le refus. Trop fier pour dire  non, autant lui que moi. C’est débile mais pas évident de nous changer, faudrait nous refaire depuis le commencement pour nous changer. Et puis avons-nous envie de changer, nous somme heureux comme ça. C’est une façon de prendre notre pied, même si parfois cela se termine en drame, enfin jamais de mort, juste des bleus à l’âme. Mais ce sont souvent les blessures les plus dures à soigner, à effacer et je suis bien placée pour le savoir. Après ce que j’ai fais à Robin, mais pourtant je continue, c’est comme une drogue, un besoin pour me sentir en vie. Et même là quand je lui demande de draguer un mec, il ne refuse pas. Il aurait pu, mais il préfère prendre le risque de se faire humilier que de me dire non.


Je pourrais lui éviter cela mais je n’en fais rien, pourtant il serait si facile d’oublier tout entre ses bras, combien de fois j’en ai eu envie. En retour ce qu’il me demande me semble bien léger, cela ne fait pas le poids contre ce que je lui demande. Il y aura surement autre chose, il ne peut pas laisser passer ce défi juste en demandant de faire une crise de jalousie à cause d’une blonde qui a caressé son bras. Trop facile, et je crains le pire. « Vois ça comme une première étape. » Fallait s’en douter, alors je sors le grand jeu, la table, les verres tout y passe, Joa lui en profite pour me mettre la main aux fesses. C’est ça profite beau gosse, toi c’est un mec qui va te les peloter tout à l’heure. Cette pensée me fait doucement sourire et je me lance sur la blonde comme une furie, ne lui laissant aucune chance. Bonne actrice oui, et puis ce n’est pas dur de se montrer jalouse d’une nana qui drague outrageusement Joa. Et elle ne comprend rien, et lui je suis certaine qu’il jubile, je ne le regarde pas trop concentrée sur ma proie, mais j’imagine le sourire qui se dessine sur ses jolies lèvres. Une fois que j’ai bien déversé ma colère sur la blonde, je l’ignore, mais pas avant de lui avoir fait comprendre de rester assise et de se taire. Et ses copines n’ont pas besoin de bouger non plus, sinon je pourrais en coller une sur leurs jolis minois plutôt que de m’excuser. Et là j’ai besoin que l’on me laisse tranquille Joa vient de rentrer en piste, et pas question que je loupe une miette de son défi. Je ramasse mon verre et vide le reste de la bouteille, j’avale l’alcool d’un coup sec, sa chaleur m’envahit, me trouble. Mes yeux sont perdus dans la foule, je ne vois pourtant que lui.


Je regarde ses gestes, sa main qui se pose à la naissance de ses fesses, son visage qui s’approche pour lui murmurer quoi ? Je sens mon cœur s’emballer, je suis presque jalouse de ce contact, je pourrais lui crier de tout arrêter. Doucement je murmure. « Regarde-moi. » Mais ses yeux sont ailleurs et le beau blond à l’air de tomber dans son jeu, les voilà partant dans une danse sensuelle, c’est troublant, il y a quelques minutes c’est avec moi qu’il dansait comme ça. Non il était presque plus sage avec moi. Et l’autre à l’air d’apprécier. Puis je retrouve son regard, et d’un mouvement de lèvre j’acquière le fait qu’il est réussi. « Oui c’est bon. » Et appuie ma réponse de mes doux yeux. « Arrête reviens. » Mais tout va trop vite, Joa est pris à parti par un autre homme, un jaloux sans doute. Je quitte ma place en courant presque et essaie de m’approcher, je vois le coup partir mais je ne sais pas où il arrive. Enfin je me doute que c’est Joa qu’il le prend mais où exactement. J’ai presque le souffle coupé, j’arrive à leurs hauteurs, et je le vois. Mes yeux sont implorants, je ne voulais pas cela. « Arrêtez. » Mais la musique est si forte que je me demande s’ils ont entendu. Je recommence. « Arrêtez c’est ma faute, bordel laissez le. » Mais on me pousse, je joue des pieds et des coudes pour à nouveau venir au devant du combat, un autre coup. Cette fois des larmes de colère coulent de mes yeux, cela va mal finir, Joa ne va pas se laisser faire. Je cherche à expliquer au blond la bêtise de la chose mais rien. Personne m’écoute, personne ne m’entend c’est presque effrayant. Puis je vois le regard de Joa, la colère, la rage qui à cet instant l’habite, et le coup part violent et fini sur le nez de son assaillant. Mais il n’est pas seul et voilà que Joa reprend un autre coup au ventre et puis un autre, ils vont le tuer. Je crie à nouveau, j’essaie d’attraper le bras de mon ami mais les autres me tiennent éloignés. « Arrêtez, ça suffit. » Enfin la sécurité arrive et entraine Joa et les autres, ils vont surement les foutre dehors, je me faufile tant bien que mal pour le suivre. Dehors eux et lui il va se faire défoncer. Je pousse, j’explose. « POUSSEZ-VOUS BORDEL. ILS VONT LE TUER. » Je frappe, je griffe, pire qu’une furie, j’arrive à voir son dos. « JOA. » M'a t-il seulement entendu ? Vu le brouhaha qui règne malgré l'arrêt de la musique. Ma seule pensée est faut que je sorte avec eux, même si je ne serais pas d’une grande utilité surtout si la bagarre explose. Mais je pourrais au moins essayer de les calmer en leurs expliquant la connerie de mon défi. Mon cœur se serre en imaginant Joa livré à ces trois mecs surement avide de lui faire payer ses gestes. Je sais qu’il a du répondant et qu’il sait cogner mais là le combat est inégal. J’arrive enfin à la porte d’entrée, comprenant bien vite qu’il est dehors avec les autres. « Laissez moi sortir, je suis avec le jeune homme qui c’est fait cogner. » Les videurs n’ouvrent.


Ils sont tous les quatre là, leurs regards plein de haine, faut que je mette un terme à cela et vite. Je garde au départ mes distances, je ne veux pas prendre un mauvais coup. « Joa, NON. » Ma voix est sèche, j’ai peur pour lui, mais je ne veux pas qu'il s’en doute, je veux juste attirer son attention. Mais dans son regard tant de rage, comment tout stopper. Mes yeux vont des mecs qui ont tabassé Joa à Joa, il saigne, sa jolie gueule d’ange est abimée, l’autre a morflé aussi, mais je m’en fou. Lui seul m’importe. Ils s’observent, je vois les poings de Joa se serrer. « Je crois que cela suffit. » Je m’approche de celui que j’ai mis dans le pétrin, encore une fois.  Mais je ne pensais pas que cela finirait comme ça. Doucement ma main prend son bras, je fais attention car je sais que quand il est dans cet état son agressivité est difficile à contenir.  Je regarde les assaillants, essayant de calmer le jeu. « S’il vous plait c’est un mal entendu. Je crois qu’il a compris. » Puis mes yeux plein de tendresse viennent se perdre au fond des yeux de Joa, son regard est celui d’un fou furieux, doucement ma main glisse sur son bras. « S’il te plait laisse tomber. Tu es déjà assez blessé. Tu as gagné, pas besoin d’aller plus loin. » Je m’en veux de le voir dans cet état, au final je n’y ai rien gagné, je le sens trembler, sa colère n’est pas calmée. J’ai peur de la suite, surtout que les autres sont toujours là, ils sont même plus prêt de nous. « Rentrons ! J’ai mieux à t’offrir qu’une bagarre. »  Il pensera ce qu’il veut de cette phrase, mais à cet instant je suis prête à tout pour éviter qu'il prenne un mauvais coup, je n’ai pas envie qu’il se fasse abimer plus. Mes doigts glissent sur ses lèvres meurtries, j’ai comme une folle envie de l’embrasser mais je ne fais rien, mais il doit voir dans mes yeux le trouble qui s’empare de moi. Mais il est libre, et il peut très bien choisir l’affrontement avec les trois hommes au lieu de choisir de m’affronter moi. Le choix risque d’être difficile, s’en prendre plein la gueule encore ou alors se perdre ensemble.
crédit © vendetta.
Revenir en haut Aller en bas
João Duque
João Duque
INSCRIT(E) LE : 06/07/2014
MESSAGES : 99
Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João 569545Gif4
AVATAR : harvey newton haydon
PSEUDO/PRENOM : mags, margaux

Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João Empty
MessageSujet: Re: Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João   Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João EmptyMar 8 Juil - 22:09


Paola & João.
« Je joue, tu joues, on joue »
On t'appelle. on te sonne. Tu entends ton prénom. Quelque part. Tu sais que tu l'entends, mais tu n'arrives pas à savoir d'où il vient. C'est étrange. Tu n'entends plus ce qu'il se passe autour de toi, comme coincé dans ta tête. Le seul son qui t'enivre, c'est les battements de ton coeur. T'as l'impression d'être sous l'eau. Cette sensation d'être seul au monde, d'être tout seul. Ne pas entendre ne t'inquiète pas, pas pour le moment. En réalité, tu te doutes du pourquoi. T'as qu'une envie pourtant, c'est de crier, te brûler les cordes vocales de telle sorte d'évacuer toute cette rage qui t'habitude, mais tu ne le fais pas. Tu restes totalement stoïque. Tu ne bouges plus alors que c'est ton surnom que tu as l'impression d'entendre maintenant. Tu sourcilles à peine. Elle est là. C'est elle la responsable, c'est sa faute, entièrement et seulement sa faute. Elle et ses défis à la con. Tu t'énerves un peu plus. Ca ne peut pas être ta faute après tout. Certainement pas. Tu te crispes un peu plus. Tes poings se serrent. Elle est déterminée, un peu trop. Les battements de ton coeur s'accélèrent un peu plus. Tu ne la regardes pas surtout pas, tu ne peux pas. Tes yeux sont bloqués sur les mecs en face de toi. Qu'est-ce que tu vas faire ? Toi même tu ne le sais pas, en cet instant, tes actions sont totalement floues. Ne pas bouger te faire ressentir la douleur à ton estomac. Merde. L'alcool monte un peu plus dans ton organisme et n'aide très clairement pas ton raisonnement. Elle s'empare de ton bras. Qu'attend-t-elle encore de toi ? N'en a-t-elle pas eu assez ? Veut-elle encore plus te détruire ? Tu trembles, bien trop. Peut-être n'est-ce que l'effet de l'alcool, ou même du vent qui vient jouer son propre rôle. Ou tout simplement la rage. Tu ne sais pas. Tu n'arrives pas à savoir. Toujours pas un regard sur elle, tu l'évites, tu ne veux pas la voir. Pas elle. « S’il vous plait c’est un mal entendu. Je crois qu’il a compris. » Elle s'impose, elle veut s'impose, mais toi, ça t'énerve encore plus. Comment ça tu as compris ? Qu'est-ce que tu as compris après tout ? Tu as envie d'enlever l'emprise qu'elle a sur toi, tu veux retirer ta main, et pourtant, tu ne fais rien. Ta propre inactivité t'énerver.

Et tu croises son regard. Merde. T'as envie de mourir. T'as envie de t'enterrer, là maintenant. Ses yeux bleus te transpercent. Elle est inquiète. Son inquiétude vient doucement jouer avec ton esprit. Tu ne peux pas rater ça, tu ne peux pas rater son envie que tout s'arrête. C'est comme si elle te lançait un nouveau défi. Pourtant toi, t'es crispé, vraiment, ton corps n'agit pas comme ton cerveau. Ils deviennent deux choses totalement différentes. Au bord de l'implosion. « S’il te plait laisse tomber. Tu es déjà assez blessé. Tu as gagné, pas besoin d’aller plus loin. » Blessé ? Physiquement parlant tu ne te pensais pas blessé. Peut-être que tu ne voyais pas en fait, peut-être qu'elle voyait quelque chose d'inquiétant. C'est pour ça qu'elle était si douce d'un coup ? Avait-elle peur de perdre son partenaire damné ? Pour ce qui était de la douleur mentale, oui, elle était présente, tu étais tout retourné. Une simple bagarre, et tu ne savais plus où tu en étais. T'avais envie d'y retourner, t'avais envie de frapper dans le tas, t'avais même envie de prendre des coups. Seulement, elle avouait que tu avais gagné. Etais-tu toujours en train de jouer ? non, certainement pas. Pourtant, le fait qu'elle te dise que tu avais gagné te rassurais légèrement. comme un mal pour bien. Toujours pas un mot dans sa direction, pourtant, tu gardes le contact visuel. Comme si tu y voyais une vengeance plus opportun à ton malaise. « Rentrons ! J’ai mieux à t’offrir qu’une bagarre. » Un gage ? Une promesse ? Que voulait-elle dire ? Tes yeux remontent vers les mecs. Tu sens ses doigts sur tes lèvres. Ca pique. T'es amoché mec, tu devrais l'écouter et rebrousser chemin, pourtant ta rage est là, si tu ne l'as fait pas sortir, tu risques d'exploser. « Fais chier » Sont les seuls mots que tu murmures. Encore une fois, t'as pas l'impression que c'est ta voix tellement elle est forte dans ta tête. Merde. « Faites pas chier les mecs, c'est bon, j'suis complètement bourré ... Et j'suis pas pd. » Tu les provoques, un peu plus, bah ouais, c'est tout à fait ton style de continuer. Pourquoi tu fais ça ? T'as pas envie de te déclarer vaincu, tu es bien trop fier, mais tu sens que tu peux y trouver ton compte si tu t'arrêtes, là maintenant. Alors le seul moyen pour que tu les claques, c'est que ce soit eux qui viennent à toi. D'ailleurs, à leur place, tu l'aurais déjà fait. Supériorité numérique. Comme pour leur prouver tes orientations sexuelles, ta main vient s'emparer de la taille de Paola. Comme si elle était ta propriété, comme si elle était tienne. D'un coup, tu es plus tendre, mais avec une certaine violence dans tes gestes. Ta main est crispé contre sa taille, tu la tiens, fort, peut-être même un peu trop fort, t'en sais rien au fond, tu fais. Ils se retournent. Ils te tournent le dos. tu trembles. ils s'en vont. Tu t'énerves un peu plus, et en même temps, ton corps ressent ce soulagement. tu n'allais pas finir à l'hôpital ce soir apparemment. Bonne nouvelle. Peut-être. Mais une mauvaise pour Paola. Tu lui en voulais, énormément. Alors qu'ils s'en vont, tu t'écartes de la brune. Tu mets une distance de sécurité, alors que ta main vient se perdre sur tes lèvres. Tu regardes le bout de tes doigts. rouge. Tu saignes. Encore. Ca pisse le sang la lèvre. Ce goût est ancré dans ta bouche. tu comprends mieux pourquoi. La pression redescend, mais ta fierté en un pris un coup. Tu as dragué un mec, et tu t'es pris une raclée, bordel. Elle aurait détesté que tu repartes à l'attaque. Tu l'avais senti, et cette idée t'avais légèrement plus. Elle avait montré comme un semblant d'attention envers toi. Pas dans le sens d'un défi, non, c'était plus sentimental, plus physique cette sensation. Quelque chose d'important. Tu as trouvé une faille, et cette idée t'excite maintenant. Tu ne lui décroches pas un mot, avant que tu tournes les talons pour t'en aller, t'as besoin de marcher, t'as besoin d'entendre le bruit de tes pas comme pour te sentir un peu plus vivant. Petit à petit, tu sens cette douleur dans ton ventre. Ils frappaient bien pour des homos. Ce n'est que maintenant que tu te rendais compte que t'avais pris cher. Tu te sentais déjà un peu moins con de ne pas avoir recommencé à les chercher, à les frapper. Enfin quelque chose à laquelle tu tenais. Ta vie.

crédit © vendetta.
Revenir en haut Aller en bas
Paola Delacruz
Paola Delacruz
INSCRIT(E) LE : 02/07/2014
MESSAGES : 197
Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João Tumblr_mdx611yq7d1rlfbflo1_500
AVATAR : Emily Didonato
PSEUDO/PRENOM : sweety / nath

Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João Empty
MessageSujet: Re: Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João   Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João EmptyMer 9 Juil - 0:26


João & Paola.
« Je joue, tu joues, on joue »
Tout c’est passé si vite, je n’ai rien vu venir, et lui non plus, ce n’était qu’un simple jeu, un défi idiot qui ne devait pas se solder par une bagarre. Ce n’est pas ce que je voulais, pas ce que je souhaitais. Je le regarde, je l’appelle, il a presque l’air perdu, ou plutôt sonné, ses yeux m’évitent et ça me fait mal. Il m’en veut et je le comprends. Mais je n’ai pas voulu cela, si je l’avais voulu je ne serais pas là, le regard mort d’inquiétude par ce qui pourrait suivre. Non si j’avais voulu ça je ne serais pas sortie ou alors là je le pousserais au combat. Mais lui va-t-il le voir comme ça ? Je ne peux m’empêcher de me sentir coupable en le voyant là devant moi, la lèvre en sang. Le corps presque plié par la douleur des coups portés à son abdomen. Ses yeux sont remplis de haine, je ne sais pas qu’il déteste le plus à cette seconde. L’auteur des coups ou moi l’instigatrice de tout ça.  Mais il faut que je le calme avant que tout dégénère et  j’ignore si j’arriverais. Pourvu que les mecs en face ne bronchent pas, sinon c’est perdu d’avance. Même s’ils sont trois s’ils bougent le moindre sourcil Joa n’hésitera pas à foncer dans le tas. Et cela me ferait gravement chier. Je n’ai pas fait ça pour en arriver là, il va encore m’en vouloir, je voulais juste jouer, pas le détruire. Mes yeux se font douceurs, mais les siens ne sont que douleurs. Je le sens se tendre sous mes doigts, j’ai presque peur de cette colère qui le rend si distant. Joa est plutôt du genre sanguin, lui demander de draguer un mec déjà cela lui avait mis la hargne mais là ce faire taper par des homos c’est vraiment pire que tout. Je cherche par mes mots à lui donner d’autres solutions qu’un combat qui risque de finir bien trop mal, je me fou de ce qu’il pense, de ce qu’il entend dans ma phrase. Je veux juste qu’il jette le gant et qu’il ne le ramasse pas. Et ma main sur ses lèvres, alors que je souhaiterais que se soit mes lèvres qui se posent sur sa blessure. Pourquoi faut-il que je le désire autant dans des moments comme ça ? Pourquoi ai-je besoin de le mette à mal, pour finalement n’avoir qu’une envie au final être à lui ? Envie que jusqu’à présent pour d’obscure raison je n’ai pas laissé s’épanouir jusqu’au bout.  Toujours cette peur de souffrir ou bien celle de me rendre compte qu’il compte plus pour moi que je ne le pense.


« Fais chier » Je pousse un soupir de soulagement, ma main n’a pas lâché son bras, il est si fébrile, brulant du feu de la vengeance. Tout son corps réclame vengeance. Cela me fait peur, mais tant qu’il ne pousse pas plus loin le combat, c’est déjà ça. Le reste je le gérerais au fur et à mesure mais là le plus important c’est que les autres partent. Et il vaut mieux qu’ils partent vite. « Faites pas chier les mecs, c'est bon, j'suis complètement bourré ... Et j'suis pas pd. » Mais il renchérit, il cherche quoi ? Pourquoi les relancer, mes yeux font des allers-retours eux, lui, lui, eux. La peur monte en moi, j’essaie de ne pas lui montrer, je ne veux pas qu’il joue de ça, je ne veux pas qu’il me sente faible à cet instant. Et puis ses yeux sur moi, ce regard de défi qui me déstabilise, il veut quoi ? Je lui murmure. « S’il te plait, laisse tomber. » Juste pour lui, ma voix m’a jamais été aussi douce, tant pis s’il a compris, je m’en fou, je veux juste que tout s’arrête. Être seule avec lui, sachant qu’il y aura un prix à payer car pour lui abandonner c’est passer pour un lâche. Et ça ce n’est pas son truc au beau brun. Et puis sans que je m’y attende sa main s’empare de ma taille, avec force son geste est possessif et presque violent, mais je préfère cela à autre chose. Le regard des mecs en face change, je ne comprends pas exactement ce qu’il cherche à prouver mais cela à l’air de marcher. Me voilà coller contre lui, et mon cœur ne se gêne pas pour s’emballer. Sa main serre d’avantage ma taille, mais je ne dis rien, à croire qu’il veut leurs montrer que c’est moi sa proie. Cette force qu’il met dans son geste me prouve à moi aussi à quel point il a mal autant physiquement que moralement. A quel point il m’en veut et que je m'en sortirais pas indemne. Mais cela à l’air de faire l’effet escompté sur les trois hommes, ils se retournent, nous offrant leurs dos et s’en vont sans faire de vagues. Je peux à nouveau respirer, car j'ai la sensation que durant quelques secondes mon souffle c'est arrêté.


C’est terminé, enfin en partie car je sais que pour moi le plus dur reste à venir. Joa relâche son étreinte, s’éloignant de moi sans aucun égard. C’est dur à admettre mais j’aurais tellement aimé qu’il me garde dans ses bras, même s’il commençait à me faire mal. L’atmosphère d’un coup est devenue froide et tendue, le silence s’installe et j’hésite à le rompre. Je le vois glisser ses doigts sur ses lèvres, il a enfin pris conscience qu’il saignait. Je le regarde toujours cherchant à savoir ce qu’il veut, ce qu’il attend. Mais lui m’ignore, ce doute t-il à quel point cela me fait souffrir. Puis sans un seul mot, sans un seul regard, il me tourne le dos et commence à marcher. Me laissant là autant meurtri que lui, pas au niveau physique, non c'est bien pire, là c’est mon âme qui en prend un coup. Cette indifférence. Bordel, il n’a pas le droit. « Joa. » Juste un murmure qui se perd dans la douceur de la nuit. « Joa. S’il te plait. » Ma voix est plus forte, mais je ne bouge pas, j'espère qu'il se retournera. « JOAO. » Je crie, mais rien. Alors je le rattrape et lui prend le bras, l’obligeant à stopper sa marche, l'obligeant à me faire face. « Attend … Ne pars pas comme ça. » Je le regarde, mon souffle est rapide et mon cœur est prêt à sortir de ma poitrine. Mes cheveux tombe en bataille autour de mon visage, ma queue de cheval s'étend défaite, je ne sais comment. Surement dans la bousculade dans la boite tout à l'heure.« Je ... je ne voulais pas cela ... Tu me crois n’est ce pas. » Mes yeux voudraient ce glisser dans les siens, mais ils ont peur de n’y voir que de la colère. Et ce n’est pas ce que je souhaite voir à cet instant, non mais comment pourrait-il en être autrement. « J’ai vraiment eu peur. » Ma main se pose sur sa joue avec beaucoup de tendresse, la caressant doucement. Ce qui n'est pas dans mes habitudes ce genre de geste avec lui, entre nous c'est toujours ... enfin c'est si compliqué. Puis mes yeux se perdent dans ses yeux. « Répond bordel. Ne me laisse pas comme ça. C’est …. C’est perturbant. » Puis je me recule et je le bouscule gentiment, pas besoin de risquer de rallumer sa colère, il est assez furieux comme ça. « Dis un truc. Traite-moi de tout ce que tu voudras, mais parle moi. » Je suis prête à tout entendre, même des vérités qui font mal. Frappe-moi si cela peut te faire plaisir ou bien te soulager.... João ne reste pas silencieux. » Je suis prête à subir son courroux, juste parce que je m'en fou. Bordel, je suis vraiment trop conne, mais comment aurais-je pu deviner, comment ? Alors une idée folle me passe par là tête, de toute façon j’ai quoi à perdre ! Notre amitié ... Elle se résume à douleur, à rancœur souvent, mais aussi à envie d'être ensemble, à douceur aussi, parfois. « Peut être que comme ça tu réagiras. » Sans lui laisser le temps de faire quoi que se soit, je passe mes bras autour de son cou et capture ses lèvres avec douceur, en essayant de faire attention à sa blessure. Un baiser bien trop sage qui se voudrait bien plus passionné, un baiser qui éveille en moi un désir brulant, trop longtemps enfouie. De toute façon j’en mourrais d’envie. Et puis ce n'est qu'un baiser, même si c'est la porte ouverte à autre chose, jusqu'à présent j'ai toujours résisté à l'appel de son corps mais cette fois je ne sais pas si je pourrais résister et puis en aurais-je la force, ou bien en ai-je l'envie. Tout s'affole dans ma tête, je n'arrive plus à réfléchir. Et mes lèvres ne sont pas rassasiés par ce simple baiser, non loin de là ils ne veulent plus et pas que mes lèvres. Puis je relâche mon étreinte, mais garde mes bras autour de son cou. Je m'attends au pire, une gifle, son indifférence ce qui serait le pire, ou alors tout simplement un baiser plus violent en retour. En tout cas peut importe ce qui suivra, je sais que je n'y survivrais pas, mais selon ce qu'il choisit la mort risque d"être douce et voluptueuse ou douloureuse et violente. Et ce qui est le plus troublant à cet instant alors que mes yeux se perdent au fond des siens, alors que mon corps est trop prêt du sien. Alors que je sens son souffle se mêler au mien, ce qui est le plus troublant c'est que je me rende compte que ce moment je l'attends depuis bien longtemps. Au final je le pousse dans le bras des autres mais c'est dans les miens que je le veux. Et ce soir peut être encore plus que n'importe quel soir. Le défi que j'aurais lui lancer et ce depuis longtemps celui de me séduire. Cette pensée dessine un sourire sur mes lèvres qui porte le gout des siennes à présent. Sourire qui risque de vite disparaitre selon le bon vouloir de monsieur.
crédit © vendetta.
Revenir en haut Aller en bas
João Duque
João Duque
INSCRIT(E) LE : 06/07/2014
MESSAGES : 99
Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João 569545Gif4
AVATAR : harvey newton haydon
PSEUDO/PRENOM : mags, margaux

Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João Empty
MessageSujet: Re: Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João   Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João EmptyMer 9 Juil - 10:46


Paola & João.
« Je joue, tu joues, on joue »
C'est fini. C'est terminé. Le silence prend place, en même temps que la nuit bat son plein dans le ciel. Seule la lune arrive à se créer un bout de chemin pour faire son apparition à travers les quelques nuages qui s'enchaînent là haut. Tu t'es contrôlé. Tu as réussi. C'est étrange cette sensation de ne pas avoir foncé dans le tas comme tu l'aurais fait dans n'importe quel autre cas. Non, tu ne l'avais pas fait. Elle t'avait arrêté. son regard, sa douceur, cette sensation de l'avoir quelque peu conquis t'avait arrêté. Tu y avais vu une autre vengeance. une vengeance avec beaucoup plus de goût, plus de parfum qu'un maudit séjour à l'hosto. Cependant, cette colère était toujours là à t'habitait. Elle n'avait pas décidé à prendre congé, loin de là. Ce qui te rendait totalement fébrile. Ils partaient, ils avaient compris que tu avais autre chose à faire que les détruire ... Ou peut-être avait-ils autre chose à faire que te détruire. Quelque part, il y avait la vérité, mais là, tu t'en fichais pas mal de ce qu'elle pouvait être. Ils s'en allaient. Point. Rien d'autre à savoir. Tu t'écartes alors de Paola. Tu ne veux plus la toucher, tu veux t'éloigner, comme si tu étais d'un seul coup ... dégoûté d'être à son contact. C'est ce que tu voulais qu'elle ressente en tout cas. Tu n'étais pas dans cet état, tu étais simplement passionné et révolté. Tu voulais partir, mais tu voulais qu'elle te suive. tu voulais être seul, mais avec sa compagnie. Tu étais totalement contradictoire et ça se ressentait en toi. Etait-ce à cause de son semblant d’intérêt envers ta personne ? Les coups ? L'ambiance ? La nuit ? L'alcool ? La rage ? La haine ? Ou tout simplement un mélange de l'ensemble. Simplement ... façon de parler. Alors tu décides de partir, tu tournes les talons. Aussi facilement que ce l'était. Tu t'en vas, un pas en avant. Puis un autre. Et tu t'en vas, loin de la brune, et pourtant aussi proche dans ta tête.  Sans un regard sur elle, sans même un geste dans sa direction. Pas un mot, rien, tu te diriges dans la direction opposée alors qu'elle murmure ton prénom. T'as envie de sourire. Sourire de cette soudaine possession que tu as sur elle. Mais tu ne fais rien. Bien trop perturbé d'un côté. Tu jubiles et tu as mal dans un même temps.

Tu ne lui réponds pas, tu continues d'avancer, loin d'elle. Cependant, tu veux qu'elle te rejoigne, t'as envie qu'elle vienne à toi, qu'elle te stoppe. tu veux confirmer ce que tu penses, tu veux savoir si elle tient vraiment à toi, ou si ce n'était que pour stopper une bagarre, si elle avait juste voulu te sauver, ou juste voulu sauver vos jeux .«  Joa. S’il te plait. » Soit elle n'a pas bougé et elle a poussé la voix, soit elle s'est rapprochée de toi. Tu ne penses pas, tu n'as pas entendu ses talons claquer contre le bitume. Tu ne réponds toujours pas, jouant sur l'indifférence du moment alors que ce n'est certainement pas le cas. La rage est toujours présente en toi, et si tu le pouvais tu la ferait sortir.  «  JOAO. » C'est un cris maintenant. Un cris des plus étranges. Elle utilise ton prénom. En entier. Ca te faire vibrer alors que tu l'entends approcher. Ca y est, tu as gagné, elle arrive. A toi. Elle arrive. Vers toi. Tu sens alors sa main contre ton bras. Tu t'arrêtes. Tu pourrais continuer, tu pourrais lâcher l'emprise qu'elle a sur ton bras, et continuer ton chemin. Mais tu ne fais rien. Pire. Tu te retournes pour lui faire face. Tu l'observes un peu plus. Tu as du temps pour le faire. Tu ne te prives pas. Et tu comprends. Elle est dans un sale état, et en même temps, tellement ... désirable. Ses cheveux ne sont plus aussi bien coiffés qu'au début, ils s'enfuient dans tous les sens comme pour éviter une situation. Ses yeux n'osent pas regarder les tiens, pourtant, tu remarques cette traînée légèrement humide. A-t-elle pleurait ? Pour ... toi ? « Attend … Ne pars pas comme ça. » Toujours pas de réponse. Tu attends. « Je ... je ne voulais pas cela ... Tu me crois n’est ce pas. » T'as envie de crier, de lui crier dessus, de lui dire que c'est sa faute, qu'il fallait y penser avant, que c'était fini. Que tu n'allais plus lui courir après pour un autre défi, que c'était la fin. pourtant, pas un son n'ose sortir de tes lèvres meurtries. « J’ai vraiment eu peur. » Cette voix. Tu l'as connais pas. Tu l'as jamais entendu. C'est pas ce genre de chose que tu entends de sa part d'habitude, ce ton là ... Ce n'est pas pour toi normalement, alors oui, tu restes légèrement sans voix, ce qu'elle ne peut pas voir. Tu ne sors toujours pas un mot, même pas un mouvement des sourcilles. Ses doigts viennent alors jouer sur ta joue. Délicatement, tendrement. Tu ne comprends pas ce changement de comportement. Veut-elle te perdre ? Veut-elle obtenir quelque chose ? Tu cherches, tu te demandes ce qu'elle va te demander, pourtant, ses yeux en disent autrement. « Répond bordel. Ne me laisse pas comme ça. C’est …. C’est perturbant. » C'est exactement ça que tu veux, qu'elle s'énerve, qu'elle perde ses moyens, qu'elle ne sache plus quoi faire. Tu joues avec le feu. Tu le sais. Elle pourrait tout aussi bien te laisser, partir, s'en aller. Sans prévenir. Ta petite voix te disait qu'elle ne partirait pas. Elle s'écarte alors, rompant votre contact physique. Elle te pousse, bouscule, t'écarte. doucement. Comme si elle contenait ses gestes. « Dis un truc. Traite-moi de tout ce que tu voudras, mais parle moi.  Frappe-moi si cela peut te faire plaisir ou bien te soulager.... João ne reste pas silencieux. » Ton silence et ton indifférence allait la rendre folle. Oui. Encore une fois, elle utilisait ton prénom complet. Pas ton surnom. Elle était à cran. Toi. Tu étais un peu moins énerve. Etrange, mais la voir dans cet état t'apaisait quelque peu. C'est à son tour à elle de se retrouver dans ton état. C'est comme si tu lui transmettais ton ressentis. «  Peut être que comme ça tu réagiras. » Tes yeux se plissent légèrement, alors qu'elle s'avance vers toi. Dans son regard, tu y lis détermination. Boom. Ton coeur bat un peu plus fort. Boom boom. Encore plus fort alors qu'elle s'empare de ton cou. Elle est douce, délicatement, comme si tu étais blessé. C'est le cas. A ce point ? Peut-être pas. Ses lèvres s'approchent encore un peu plus. Boom boom. Merde. Pas le temps. Elles viennent s'écraser contre tes lèvres avec une délicatesse inattendue de la part de la brune. T'as envie de crever, t'as envie de plus, t'as envie de partir, t'as envie de l'emmener avec toi. Loin. Jamais tu n'avais goûté à ses lèvres, à son parfum, à sa douceur. jamais. Entre vous, ce n'était que complication, complexité, danger, animosité. C'était rare ce genre de comportement, ou alors ce n'était qu'un jeu. Pas là. Tu le sentis dans tous tes membres. Elle s'écarte, pourtant la distance est toujours la même, ses mains sont toujours autour de ton cou. Tes yeux plongés dans les siens. Alors c'est comme ça que tu vas pouvoir la détruire comme elle t'a détruit ? Tu en veux plus. Trop peut-être. Pourtant, tu recules. Tu fais en sorte que ses mains te lâches. Tu lui lances un dernier regard. Empli de douleurs, de colère, de passion, d'animosité, et une touche de trouble également. Toujours pas un mot, et tu tournes les talons. Encore une fois, tu t'en vas. Tu veux lui faire mal. Tu veux qu'elle souffre. Tu en veux tellement plus que tu avances un peu plus. Toujours un peu plus. Quelques pas te séparent d'elle, ce n'est pas énorme. Pourtant t'as l'impression que cette distance qui a été parcourue c'est faite pendant des heures. Contre toute attente, tu fais demi-tour. Elle ne s'y attend pas. Toi non plus. Tu ne réfléchis pas plus, et tu reviens vers elle. Sans lui laisser le choix. Aucun possibilité de retour. Toujours pas un mot pourtant. Tes mains viennent s'emparer de son visage, tu plonges ton regard dans le sien. tu avances toujours, la faisant reculer. Son corps se plaque contre le mur d'une maison. Le tien vient se coller au sien. Ta main vient se perdre dans ses cheveux avant de se placer derrière sa nuque. Ton visage se penche légèrement, et tes lèvres s'approchent des siennes. Sans attente, tu l'embrasses. Passionnément. Un baiser enflammé. violent. Animal. Comme si tu laissais la bête s'éveillait. Ta lèvres te fait mal. Tu t'en fous. Tu continues, avec toujours plus d'agressivité. Une de tes mains descend le long de ses courbes, vers sa taille, pour continuer vers le début de ses cuisses. T'en veux toujours plus, toujours un peu plus. Elle voulait que tu réagis n'est-ce pas ? Est-ce que c'était ce genre de réaction ? Peut-être pas. Pourtant, c'est ce que tu lui donnais, sans réellement lui laisser le choix. Elle t'avait réveillé. Jamais tu n'avais autant approché cet objet de désir, cet objet d'abomination, cet objet d'alliance, c'était un danger sans nom. Tes lèvres descendent dans son cou où tu y laisses quelques baisers suaves. « Allons chez toi. » un doux murmure sort de ta bouche. C'est étrange. Ca faisait un moment que tu n'avais pas parlé, et cette sensation était déstabilisante. C'est comme si tu avais eu plein de choses à dire, mais que tu les avais gardé pour toi.  

crédit © vendetta.
Revenir en haut Aller en bas
Paola Delacruz
Paola Delacruz
INSCRIT(E) LE : 02/07/2014
MESSAGES : 197
Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João Tumblr_mdx611yq7d1rlfbflo1_500
AVATAR : Emily Didonato
PSEUDO/PRENOM : sweety / nath

Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João Empty
MessageSujet: Re: Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João   Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João EmptyMer 9 Juil - 14:47


João & Paola.
« Je joue, tu joues, on joue »
« Allons chez toi. » Je reste surprise par ses mots, chez moi, il a dit chez moi. Je réalise à peine ce qu’il vient de se passer ou plutôt ce que j’ai provoqué. Encore sous l’effet du baiser brulant que lui vient de me donner, encore sous l’effet de ses caresses, ses mains sur mes cuisses à moitiés offerte contre ce mur. Bordel, faut que je respire …. Je ferme les yeux je revois tout, ou plutôt je ressens tous, et avec violence les sensations de ces dernières minutes m’explosent au visage comme une vraie bombe. Son regard a changé, sa voix aussi dans les mots qu’il vient de dire juste après son long silence terriblement angoissant. Je laisse mes doigts se poser sur mes lèvres, il n’a embrassé avec tant de fièvre, je ne le pensais pas capable de m’embrasser comme ça, je ne me pensais pas capable de le désirer avec autant de violence. Et mon cœur bat si fort.


Il y a quelques minutes, nous étions dans la boite je lui lançais ce défi complètement débile, complètement idiot et puis ma crise de jalousie, c’est ce qu’il voulait et puis les premiers coups. Ma peur, sa rage, les coups, sa colère. Je le regarde entendant encore ses mots cognaient dans ma tête. Et puis la rue, les mecs, lui, moi. Mes tentatives pour tout stopper, pour éviter la bagarre. Mes mots, ses regards, et puis ce truc fou lorsqu’il a choisi de partir sans un seul regard, sans une seule phrase. Et puis encore ce gout de ses lèvres sur les miennes si marquant, presque effrayant, il aurait pu contre ce mur faire de moi ce qu’il voulait, je ne lui aurais rien refusé, cette pensée m’angoisse. Mais malgré la folie qui nous a assaillit à cet instant il a dit. « Allons chez toi. » Et mon cœur bat trop fort.


Je me revois l’embrasser après qu’il m’est planté là comme la dernière chose qui pourrait souhaiter voir. Je me revois l’attrapant par le cou pour doucement céder à ses lèvres, juste une envie, un besoin grandissant que l’angoisse de la soirée a rendu bien vivant. Puis encore ses gestes, sa façon de me laisser, sans un mot pour me rassurer, sans un regard qui pourrait me faire penser qu’il serait prêt à pardonner. Perdu c’est tout ce qui me viens à l’esprit lorsque pour la seconde fois, il s’en va. Mais cette fois je le laisse partir, le cœur lourd de remord mais je le laisse partir. S’il n’a pas compris ce n’est pas de ma faute, s’il n’a pas envie de plus je ne peux le blâmer. Je reste là, cette fois je ne le rattraperais pas. La distance qui s’installe entre nous me fait mal et mon cœur ne bat plus.


Et sans m’y attendre, un peu comme si à son tour il voulait me surprendre, il se retourne, il me fait face, comble l’espace. J’ignore ce qu’il va faire comment pourrais-je avoir une idée sur ce qui va suivre. Je pense à tout sauf…. A ses mains qui kidnappent mon visage, à ses yeux qui s’emparent avec rage des miens, il me fait reculer, pas le choix. Mais un mur nous arrête et mon cœur repart de plus belle. Je voudrais lui crier, fais-y frappe,  blesse moi, détruit moi, aime moi, mais aucun son sort de ma bouche, je suis comme envouté par la chaleur de son corps qui se love contre moi, par son regard bien plus que troublant et l’odeur de sa peau qui peu à peu envahit mon espace. Et ses mains dans mes cheveux et puis sur ma nuque, tout s’affole en moi, mon souffle, mon cœur et la chaleur qui s’empare de mon ventre et les frissons qui naissent au bas de reins. Il me trouble à un point, il n’a pas le droit et pourtant lorsque ses lèvres embrassent en conquérantes les miennes, je sais que s’en est fini de moi et des barrières que j’ai mis des années à bâtir avec patience. Tout s’écroule si vite en quelques secondes, sans que je puisse intervenir, de toute façon je n’en ai plus envie. Le baiser est violent, vibrant, il déverse en moi toute sa colère rien qu’en m’embrassant. Jamais je ne me serais douter d’aimer autant ça, jamais je ne me serais douter qu’il puisse m’embrasser comme ça. Il pourrait me détruire juste par ce baiser, et pourtant c’est de la force qu’il me donne même si je suis déconnectée de toute réalité. Avec ferveur il augmente le frisson de mes reins, la chaleur de mon ventre par ses caresses, ses mains sur mes courbes poussant plus loin leurs chemins. Je me laisse emporter par tout se qu’il réveille, c’est délicieux, effrayant mais terriblement délicieux. Mes mains osent à leurs tours, elles passent la ceinture de son pantalon venant se poser sur ses jolies fesses, rapprochant encore son corps du mien. Mon souffle, son cœur, son souffle, mon cœur, tout est à l’unisson, fort, puissant, dévastateur, excitant. Et mes yeux s’embrument d’un nuage de larme, le plaisir est au bout de ses doigts et j’aime ça. Puis ses lèvres brulent la peau de mon cou, pendant qu’une de mes mains caressent ses cheveux. « João. » Juste un doux murmure qui en dit long mais mon corps à parler avant mes mots. « Allons chez toi. »


Je le regarde presque avec défi, il va me prendre pour une folle. « Non. » Le mot est sorti bien trop vite, mais j’ai envie d’adrénaline. Et chez moi c’est trop facile.  J’ai envie de lui, j’en crève même mais pas tout de suite, pas avant un combat entre lui et moi. Quelque chose qui fasse que nos deux corps ne puissent plus faire autrement que de s’offrir l’un à l’autre. Alors ma jambe droite se cale derrière ses jambes, remontant doucement, poussant son corps plus au contact du mien. Je sais que face à lui je n’aurais pas beaucoup de force, mais la surprise de ma réponse peut jouer en ma faveur. Mes lèvres viennent courir sur son cou avec fièvre et passion. Une de mes mains se glisse sous son tee-shirt, griffant doucement sa peau, l’autre commence à jouer avec la ceinture de son pantalon. Puis je lui murmure à l’oreille avant de le mordre. « Et si on ouvrait le bal là … contre ce mur, au risque que l’on nous surprenne … » Ta voix est d’une sensualité déroutante. Bien entendu il n’est pas obligé d’accepter, mais cela m’excite de penser que quelque pourrait nous voir. Je n’ai jamais fait ça mais avec Joa rien n’est dans les normes. « Après on ira chez moi … car je veux ta peau sur la mienne. » Mes yeux se font plus coquins, mes mains plus pressantes explorant sans retenu son corps et mes lèvres se montrent plus gourmandes sur sa peau. Puis je retrouve ses lèvres pour lui rendre son baiser avec autant de passion qu’il a mis dans le sien. Je le regarde à nouveau, avec envie et douceur, ma main glisse sur son visage. Je lui souri et mon regard se fait plus tendre, plus envie de jouer, juste envie d'être à lui. « On va chez moi. Plus de défi pour ce soir. » Et je pose un doux baiser sur sa joue, et glisse ma main dans la sienne. Juste lui et moi pour une fois, alors que je l'ai toujours poussé vers d'autre, alors que je vais toujours vers un autre.


Pourtant l’attrait qu’il me fasse l’amour là contre ce mur me fait vibrer au plus au point. Mais l'idée de sentir sa peau nue contre ma peau nue est encore bien plus attrayante, plus enivrante. Provoquer Joa peut ce savoir risqué et aller savoir comment il va encore prendre cela. Mais c'est tout moi, pousser la folie le plus loin même dans ces moments là. Surtout dans ces moments là. Salope moi ! Non, mais qu'il y a t-il de plus excitant que de prendre des risques dans ces moments là, quand nos corps sont à la porte de plaisirs charnels défendus. Voir pire au paroxysme de l'extase.  
crédit © vendetta.
Revenir en haut Aller en bas
João Duque
João Duque
INSCRIT(E) LE : 06/07/2014
MESSAGES : 99
Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João 569545Gif4
AVATAR : harvey newton haydon
PSEUDO/PRENOM : mags, margaux

Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João Empty
MessageSujet: Re: Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João   Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João EmptyMer 9 Juil - 22:04


Paola & João.
« Je joue, tu joues, on joue »
Il y a quelques minutes en arrière, tu n'aurais pas pu prédire la suite de la soirée. Peut-être aurais-tu fini dans les bras de la blondinette, qui n'était pas si mal. Peut-être te serais-tu laissé faire, peut-être que t'aurais abandonné Paola à ses envies, à ses futures proies qu'elle aurait trouvé. Ce dont tu étais certain, c'est que tu n'aurais pas fini ta soirée avec ce cher blond. Oh non, plutôt crever que de finir avec ... bref. Sauf que maintenant, tu voyais la fin de ta soirée très clairement. Tu aurais pu partir, rentrer seul tellement elle t'avait énervé, déçu. Tellement tu l'as détesté, l'enviais, la désirais. Merde. C'était sa le problème aussi. Tu étais revenu, tu avais eu envie de goûter un peu plus ses lèvres alors qu'elle s'était comme jetée sur toi. Alors oui, tu l'embrassais. Ton corps contre le sien, elle n'avait plus aucun échappatoire, elle ne pouvait pas s'échapper de ton corps, c'était comme si tu ne voulais pas qu'elle s'en aille. Tu voulais l'enfermer un peu plus dans cette prison qui était en train de prendre forme. Tu avais l'intime conviction que rien ne serait plus comme avant pour la brune. Pour toi ? Tu ne voulais pas savoir, ton seul objectif c'était elle, elle seule, elle et ses idées merdiques, elle et sa jubilation à tout épreuve, elle et tout le mal qu'elle avait pu te causer. Elle. Elle. Elle. Paola.

Ta respiration est bruyante, presque inquiétante. La sienne aussi, elle se bat à avec le silence de la nuit. Ta coeur bat la chamade, pourquoi s'agite-t-il ainsi ? Ta vengeance, parce que ta vengeance, tu l'as vois enfin arriver ? Est-ce cela ? tu l'espères, c'est ce à quoi tu t'accroches alors. Tes mains contre son corps, la découverte de sa peau devient plus violente, plus sensuelle, plus poussée. Aucun choix ne s'affiche devant elle. Elle ne peut plus t'échapper. Tu en veux tellement, tu lui en veux tellement. Tes lèvres se décollent enfin des siennes pour descendre dans son cou. Tu veux aller chez elle, tu lui demandes dans un murmure frissonnant. Elle semble inerte et vibrante en même temps. Chaude et glaciale. Tu attends sa réponse, mais pas sans bouger, oh non. Tes mains continuent de caresser chaque parcelle de son corps à ta disposition, comme une promesse de ce qu'elle peut avoir si elle accepte. « Non. » Ca ne lui a pas suffit. Ce ton de défi t'excite et t'énerve un peu plus. Pourquoi toujours cette idée. Peut-être que tu n'as pas raison, peut-être que ce n'est qu'un jeu pour elle, comme pour toi. Peut-être que tu ne la tiens pas encore. Ca t'excite. Tu n'as pas encore gagné. Tu jubiles. C'est pas encore fini. La colère monte.

Elle se colle un peu plus contre toi. Tu sens sa jambe, ses mains, son souffle, son envie, ses lèvres puis ton tee-shirt se relève légèrement pour laisser passer ses douces mains. Elle viennent te caresser, lentement et sauvagement. Ses ongles, ses griffes. tu les sens. Les frissons entrent alors en jeux. Ce ne sont plus ces frissons de colères, non, c'est tout autre.  « Et si on ouvrait le bal là … contre ce mur, au risque que l’on nous surprenne … » De l'adrénaline, voilà ce qu'elle cherche apparemment. « Après on ira chez moi … car je veux ta peau sur la mienne. » Elle accompagne ses paroles d'action. Ton regard voit dans le sien tellement d'envie que tu aurais presque envie de soulever sa jupe là, maintenant, que t'aurais presque besoin de lui donner ce qu'elle veut. T'es foudroyé. Tes lèvres retrouvent alors les siennes. Pour une troisième fois. Tu comptes. Oui. tu le peux. Trois fois que tu goûtes à ses lèvres. Trois petites fois. Ton esprit était quelque peu embué.  « Paola ... » susurres-tu dans un dernier souffle, alors qu'elle cherche encore découvrir ton corps. Son regard devient alors plus doux, toujours habité par cette envie, mais avec une douceur des plus touchantes. Tu attends la suite; Tu ne veux pas jouer, du moins, tu ne veux plus jouer dans cette rue. T'en as assez de voir cette putain de rue, tu veux autre chose, un autre cadre. Tu la veux elle, nue, maintenant. T'as plein de défauts, t'es pas un type bien, c'est vrai. Mais le faire dans la rue, t'as pas envie. Peut-être es-tu bien trop matérialiste .... ou pas, t'as pas envie, c'est simple, tu veux autre chose. Même si tes mains continuent de chercher toujours plus loin. « On va chez moi. Plus de défi pour ce soir. » T'as ce que tu veux. Elle a ce qu'elle veut également, tu en es intimement persuadé. Tu frissonnes. Elle pose un baiser sur ta joue. C'est étrange. Ce n'est pas comme celui qu'elle a posé quand elle t'a retrouvé devant cette boîte, des heures plus tôt. Non, c'est tout autre chose. Tu le remarques, tu le sens, tu le ressens, il y a tellement plus.

Seulement, vas-tu résister jusqu'à chez elle ? Vas-tu te contenir sans lui sauter dessus, sans la déshabiller ? Tu n'es qu'un homme après tout, tu as besoin de ressentir ça. Dans ce genre de situation, tu n'es pas le type le plus patient du monde, non. Sa main s'empare de la tienne. Alors c'est parti. Il faut que tu tiennes, que tu y arrives. C'est toi qui l'a demandé après tout. Pourtant, ta main lâche la sienne pour s'emparer des épaules de la demoiselle, tu l'approches un peu plus de ton corps. Ta main vient d'abord jouer avec ses cheveux alors que vous avancez en direction de chez elle, vous allez y aller à pied ? Peut-être, en même temps, t'es venu à pied. Prendre le volant, avec ton taux d'alcoolémie ... Mauvaise idée. Un taxi ? T'as vraiment la tête d'avoir de la tune ? Vraiment pas.

Vous êtes devant la porte. T'as tenu, tu n'as rien fait, tu ne lui as pas sauté dessus, mais maintenant. T'as plus envie de te retenir, plus envie de faire des efforts. Tes mains empoignent sa taille et ton visage s'approche du sien pour s'emparer de ses lèvres. Tu les plaques contre les tiennes, tes mains viennent se perdre dans ses cheveux, sa nuque, son dos, ses fesses. Ton regard dans le sien, tu vibres, tu vie au rythme de sa respiration qui s'affole, c'était ton but.  « Où sont tes clés ? » Murmures-tu alors que tu veux lui faire perdre ses moyens. Elle se retourne comme pour tenter de trouver les clés et ouvrir la porte. Tes mains se faufiles dans son cou, descendant à la naissance de sa poitrine alors que tes lèvres se perdent dans son cou, y laissant au passage de multiple baisers. Tu la mordilles également, alors que la porte est toujours fermée. Tu serais prêt à lui faire l'amour, là maintenant.

crédit © vendetta.
Revenir en haut Aller en bas
Paola Delacruz
Paola Delacruz
INSCRIT(E) LE : 02/07/2014
MESSAGES : 197
Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João Tumblr_mdx611yq7d1rlfbflo1_500
AVATAR : Emily Didonato
PSEUDO/PRENOM : sweety / nath

Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João Empty
MessageSujet: Re: Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João   Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João EmptyJeu 10 Juil - 14:24


João & Paola.
« Je joue, tu joues, on joue »
Je  me sens au bord du gouffre quand il me plaque contre le mur, perdu entre le vide d’un abime sans fin et la chaleur de son corps qui m’attire pire qu’un aimant. Mon cœur s’affole comme jamais il ne l’a fait, ça tape dans mes tempes, ça tape dans mon ventre et chaque battement est lié à lui. Il le sent je le sais, comme je sais que je ne le laisse pas indifférent. A croire qu’à la façon dont nos corps se répondent, c’est tout ce que nous attendions lui et moi, une évidence qui a mis des années à se réaliser. Son corps contre le mien ce contact tant redouté et à la fois tant désiré depuis toutes ce temps. Je voudrais m’échapper mais je ne peux. Non je ne veux pas lui échapper, être sa prisonnière au moins pour ce soir, c’est cela que je désire. Et le reste n’a pas d’importance. Nos mains cherchent à se découvrir d’avantage et ses mains laissent sur ma peau des brulures si douces, si exquises que j’en veux plus, bien plus. Et à chaque caresses moi je me consume comme jamais je ne l’ai fait. Pourquoi me fait-il cet effet là ? Est-ce à cause de ce qui nous lie, ce passé d’enfant qui nous a vu grandir. Encore une fois je le provoque, peut être pour fuir la suite, peut être  par peur de la suite. Ou alors par défi,  ou bien par dépit, pour repousser ce qui est la plus vrai des vérités. J’ai envie de lui et je vais être à lui. Brulante d’un désir que seul lui peut contenir, je me sens fragile, il fait sauter tous mes points de repère. C’est à la fois brutal, sensuel, enivrant, jamais je n’ai éprouvé tout cela, jamais je n’ai eu autant envie de céder et envie de résister en même temps. Contradictoire, oui mais dans ma tête c’est le bordel. Son souffle contre ma peau, son odeur que je connais par cœur mais qui jusqu’à présent n’avait pas eu autant d’effet que ce soir. Le gout de ses lèvres, si longtemps convoité et pourtant évité et qui ce soir s’offre aux miennes. Tout en lui me bouleverse, me rend faible, désireuse d’aller plus loin. Même si dans un coin de ma tête la peur est là, je l’enterre sous la tonne de désir qui s’abat sur moi à chaque fois qu’une de ses mains frôlent ma peau. Je l’oublie sous la douceur d’un autre baiser, sous son souffle chaud qui m’emporte. Et après une dernière provocation qui reste vaine, par ce que comme moi Joa veut plus qu’un simple échange charnel à la sauvette au coin d’une rue. Je cède au fait d’aller chez moi.


Ma main glisse dans la sienne, le chemin risque d’être difficile, vu le feu qui nous habite, mais Joa me prend juste par les épaules, jouant avec mes cheveux. A chaque pas je frôle son corps, à chaque pas je frissonne en pensant à la suite. A nos corps l’un contre l’autre, à sa peau contre ma peau. Je laisse quelques images du passé venir me traverser l’esprit. Je nous revoie enfant, nos premiers sourires, nos premiers défis, nos premiers gestes, et avec tout ça cette sensation étrange que parfois nous sommes passés à côté de tant de chose. J’en suis même bouleversée. Mais le passé ne peut se refaire, il faut vivre le présent. Mon regard se pose à la dérobé sur lui, ce soir ce n’est pas l’ami qui franchira la porte de mon appartement c’est un amant. Et je sais que quelque part au fond de moi, cette nuit va laisser une trace comme aucune nuit n’en a laissé jusqu’à présent.


Et puis l’appartement comme une délivrance, j’ai du mal à croire qu’aucun de nous n’est craqué avant. Le  désir brule toujours en moi, aussi fort, aussi violent et ce n’est pas les gestes de Joa qui vont calmer tout ce désir qui déboule en moi.  A peine devant la porte ses mains se refont possessives, se posant sans complexe sur mes hanches. Puis ses lèvres s’approprient les miennes me laissant sans souffle par la violence de ce baiser, tout mon corps frisonne. Il en veut plus et il le prend sans me laisser le temps de refaire surface et je gémi sous ses baisers, sous ses doigts qui cherchent à en découvrir encore et encore. Bordel, je n’y arriverais jamais. Mes mains veulent son corps, comme les siennes veulent le mien, je sais que je suis perdu comme jamais je ne l’ai été avec un homme. Et puis dans un murmure je l’entends me dire.  « Où sont tes clés ? » Je les cherche mais ses mains et ses baisers me perturbent. Alors je me redresse et m’écarte doucement pas de beaucoup juste le temps d’y voir clair. « On dirait un gosse devant une sucrerie, tu ne prends même pas le temps d’ôter l’emballage, tellement tu es gourmand. » Puis je les sens sous mes doigts, elles s’étaient planquées. Alors je plonge mon regard dans le sien, j’essaie de garder la distance, enfin elle est si petite, je peux même entendre son cœur battre. Et dans un regard remplit à la fois de malice et d’un désir incendiaire je lui lance. « Ou tu me laisses le temps d’ouvrir et tu auras tout le loisir de me faire tienne sur la table du salon, sur le canapé, sous la douche, dans mon lit, sur mon tapis. Ou alors tu ne me laisses pas le temps d’ouvrir et on fait ça ici sous l’œil du voisin qui va adorer voir mes fesses et le reste. Mais toi tu n’as rien à craindre il ne mange pas de ce pain là. Mais par contre pour moi … il serait disons ravie, il en rêve que de ça … Alors à toi de voir.» Et je lui fais un clin d’œil, un de mes bras glisse derrière son cou, je l’attire contre moi pour lui dérober un baiser, profitant au passage pour lui mordre la lèvre inférieure. De mon autre main j’ouvre enfin ma porte et je nous entraine dedans en le poussant. Je referme aussi vite et tourne la clé, question d’habitude et  je me cale contre la porte. Ma respiration est rapide, mon cœur bat à une vitesse effréné, mais peut importe. « Je suis toute à toi maintenant. » Et je m’approche doucement  de lui tout en défaisant les boutons de mon chemisier.

Suite ici
crédit © vendetta.



RP TERMINÉ
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João Empty
MessageSujet: Re: Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João   Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Vas tu relever celui là de défi beau gosse. { João

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: HORS JEU :: the end :: Rp archivés-