Tu erres dans ta chambre de princesse, toute de rose ornée, remplie de baby doll. T'es encore qu'une enfant, tu dois avoir six ans et tu te complets dans ce bonheur artificiel couvert de cadeaux en tout genre. Tes parents sont riches, tu le sais, tu ignores cependant quelles sont leurs activités. A l'instant, tu t'en soucies plus, ce qui compte c'est que tu as absolument tout ce que tu désires. Tu es une enfant pourrie gâtée, fille unique, tu es la fifille à son papa. Pourtant, tu t'ennuies un peu dans cette chambre immense, seule. Tes parents ne veulent pas que tu invites d'autres petites filles pour jouer avec toi, pourtant, tu ne demandes que ça, avoir de nouveaux amis. Alors tu regardes tristement par la fenêtre, la petite voisine jouer avec son chien. Oui, parce que même un animal, tu envies. En fait, tu es jalouse, jalouse parce que tout ce que tu veux n'est pas encore assez. Tu voudrais plus, encore et toujours mais papa a fixé des limites et il est plutôt sévère. Parfois, il te fait peur quand il se fâche, tu n'aimes pas ce que tu vois dans ces yeux, toi, petite fille parfaite. Tu pousses un soupire et décides d'essayer de trouver une nouvelle occupation, tu es déjà lassée de toutes ces poupées et de ce rose bonbon qui tapisse tes murs. Alors, tu ouvres la porte de ta chambre et tu parcours le couloir pour entrer dans la chambre de tes parents. Ils sont en bas, tu peux fouiller comme tu l'entends, tu le sais, tu es plutôt maligne et tu as une bonne ouïe. Ta mère à une commode avec un grand miroir dans laquelle elle range tous ces accessoires de mode, y compris son maquillage. Tu sors un rouge à lèvre et t'installes tant bien que mal sur le tabouret en face du miroir. Tu essaies de mettre ce rose pétant sur tes délicates lèvres, ce qui te demande une concentration extrême. Tu n'y parviens pas vraiment et ça t'énerves. Tu t'en mets partout, tu essuies tes doigts sur la jolie robe blanche que maman t'as mise une heure plus tôt. Tu laisses tout en plan et tu décides de fouiller dans les armoires. Dans la table de nuit de ton père, tu trouves quelque chose d'étrange que tu n'as qu'entraperçu dans les films violents que tes parents regardent parfois le soir, il t'arrive de les espionner depuis les escaliers. C'est sombre, tu n'aimes pas sa couleur noir, puis c'est lourd, lorsque tu le prends en main, tu le laisses tomber par terre. Ce que tu ne sais pas, c'est qu'il est chargé, en essayant de le rattraper, parce que tu as peur qu'on te découvre, tu appuies sur la détente. A cet instant, ton père entre dans la chambre... Tu le rates de peu. Tu n'as jamais lu autant de colère et de déception dans ses yeux. Tu as été punie pendant des semaines et tu as commencé à comprendre, à ce moment précis, que ton papa était peut-être un méchant.

Plus tard, tes craintes seront confirmées. Un jour, tu as environ seize ans, tu rentres de l'école, un peu vénère parce qu'une connasse t'as emmerdé et tu savais pertinemment que TU avais raison. Comment pourrais-tu te tromper après tout ? Tu as la mémoire absolue et pour le moment, ça te convient, tu n'ouvres jamais un cahier. Tu passes le seuil de la maison, tu mets les clés dans la serrure, comme tu l'as fait tant de fois depuis que tu es en humanités, depuis que tu as le droit de rentrer seule chez toi. Sauf que cette fois, en ouvrant la porte, la maison est sens dessus dessous, absolument tout est retourné, des fauteuils en passant par le frigo et ta chambre. Seulement, pas moyen de trouver tes parents. Paniquée, tu montes à l'étage, tu te souviens pertinemment qu'il y a un gun dans la table de nuit de ton père. Seulement lui aussi il a disparu. Tu ne sais pas quoi faire alors, tu prends la première arme d'appoint que tu trouves et tu te barricade dans ta chambre, blotties dans un coin, tu attends l'inévitable. Avec ton portable, tu appelles la police mais il tombe en rade avant que le numéro ne soit composé. Tu penses avoir la poisse mais ce n'est que le commencement. Tu espères que les gens qui ont fait ça on décampé mais tu ne peux t'empêcher d'avoir la trouille. A ce moment, le clinche de ta porte bascule dans le vide, la porte est fermée à double tour. Tu paniques, tu relèves et regarde par la fenêtre pour voir si le saut est envisageable mais tu n'oses pas assez vite, quelqu'un défonce la porte. Un type musclé entre dans ta chambre, il t'a vu passer le seuil de la maison, il t'attendait. Il t'attrape, tu essaie de te débattre et de le frapper mais il est plus fort que toi, il t’assomme avec son arme. Dernier souvenir avant celui d'une cave noir et de plusieurs heures de tortures durant lesquelles on t'a demandée sans cesse où se trouvaient tes parents, pour qui ils travaillaient,... Tu ne savais rien de tout ça. Ton calvaire à durer des jours et des jours, ou du moins, il t'a semblé une éternité. Puis ils t'ont relâché. Tu étais paumée, tu ne savais pas où aller. Tu venais de tout perdre : tes parents, ta dignité et leur argent.

Tu t'es exilée au Portugal, pourquoi ? Tu as toujours rêvé d'aventure, tu as toujours rêvé de visiter les pays du sud de l'Europe, tu as toujours voulu voyager. Tu voulais commencer une nouvelle vie, tous les gens en Roumanie te dégoûtait, tous des corrompus. Tu glisses un billet et t'es roi du monde. L'ennui c'est ce qui se passe quand t'es à court d'argent, vas-y pour avoir quelque chose. Les médecins te soignent à peine, les gens te considère comme de la merde, t'en pouvais plus, tu rêvais d'autre chose. Après que t'ai parents t'ai abandonné lâchement, tu ne pouvais plus joindre les deux bouts, tu as quand même eu le courage d'aller à l'école mais tu devais te prostituer pour te payer à manger. Tu n'es pas fière de toi mais tu n'avais pas le choix, trouver un boulot dans ce pays, un vrai, c'est la galère et en plus on est payé une misère. Alors voilà, t'as fait ce que tu devais. Tu n'as plus jamais revu tes parents et tu ne veux plus les voir. En fuyant le pays, tu espérais laisser ce passé horrible derrière toi, seulement, tu as une trop bonne mémoire et tu ne peux simplement pas oublier, tu n'arrives pas à tourner la page, alors tu t'es construit une carapace, tu hais les gens, tu ne t'y attaches pas. Parce qu'au fond, tu ne peux compter que sur toi-même, ou presque. Il faut dire que tu n'aurais jamais osé quitter le pays sans lui, ton mentor. Celui dont tu es secrètement amoureuse mais avec qui tu refuses toute relation quelconque. Il t'a suivie au Portugal, tu vis avec lui mais tu l'évites. C'est con, vraiment, pour une fois que quelqu'un tient sincèrement à toi, tu fais mine que ça ne t'intéresse pas. Quand vas-tu te réveiller ?

Maintenant que ton superkid est crée, que ta fiche est validée, tu vas pouvoir faire tout ce que tu veux. Mais avant, pour te guider, voici quelques liens utiles :
Pour faire évoluer ton personnage, il te faudra des liens, alors n'hésite pas à aller voir par ici pour créer ta propre fiche et aller voir celles des autres. Tu auras peut-être besoin d'un logement, et d'un emploi, dont tu pourras faire ta demande là. Si tu as d'autres demandes, des suggestions, c'est pas très loin, juste ici. N'oublie pas de demander à archiver un sujet s'il est terminé, là.
Évidemment, tu peux aussi créer ton propre scénario de ce côté, ou même en choisir un qui te plaît.

Enfin, il n'y a pas que le RP, tu peux aussi flooder à volonté, parler de ta dernière série préférée, ou nous montrer tes oeuvres d'art, cours donc par là !

Et surtout, bon jeu parmi nous !