Depuis relativement jeune je l'ai su, j'l'ai su que l'école, les cours, tout le système de l'enseignement, c'était pas pour moi. J'allais pas faire des études longues, j'allais pas me retrouver avec un salaire à quatre chiffres, bref, pour résumer la pensée de mes géniteurs : j'allais queuter ma vie. Moi, ça m'a jamais plus emmerdé qu'ça. Utopiste dans l'âme, ou "je m'en foutiste", tout est relatif, j'me suis toujours dit que tant que j'arrivais à faire c'qui m'plaisait : ça irait. Alors je les ai tous envoyés se faire foutre. Les profs, ma famille, mes pseudos potes avec leurs idées préconçues à la con... Et j'm'en porte pas plus mal, au fond. J'ai eu mon diplôme, puis j'me suis cassée d'chez moi. J'ai réussi à avoir un job dans le salon de tatouages du coin, et c'était parti. Au début, j'ai dû crécher à droite à gauche, chez des amis, ou chez des amis d'amis, puis mes payes ont finies par tomber, et à moi le p'tit studio. Bon, c'est pas du haut standard, mais ça m'va, j'vais pas faire ma difficile quand y'en a qui pioncent dans la rue, j'suis plutôt bien lotie.


Qui dit job dit salaire. Qui dit salaire dit thunes. Qui dit thunes dit dépenses. Qui dit dépenses, dit, dans mon cas : "eh les gars, j'paye ma tournée ce soir !". J'suis pas d'ces gens responsables qui se la joue "métro boulot dodo". Tous les soirs j'suis dehors, à boire comme un trou, à fumer comme un pompier, bref, à me retourner le crâne. Certains disent que c'est cette génération de dépravés qui veut ça, d'autres que ça cache un profond mal-être... Moi j'dis surtout que j'suis jeune, qu'il faut que j'profite avant d'plus pouvoir le faire. Alors dès qu'je rentre du taff, j'me change, j'mets une robe un peu trop moulante, ou un short un peu trop court, et j'rentre des heures plus tard, bien trop souvent accompagnée. Ouais, ça aussi c'est une sale manie. P'tite, j'étais pas vraiment satisfaite de mon apparence, du coup j'ai pas mal changé. J'montre à tout l'monde que j'peux plaire, j'me l'montre surtout à moi-même, en fait. Mais ça, c'est déjà en train d'changer, petit à petit. Pas qu'j'aime plus l'attention qu'on peut me porter une fois qu'j'ai un peu trop picolé, mais depuis que l'autre est entré dans ma vie, j'ai plus trop goût aux coups d'un soir. Même si ça, j'me garderai bien d'lui dire.


Ouais, parce qu'il faut qu'j'en parle, de c'grand con. Ca m'fait mal de l'avouer hein, mais c'mec c'est un peu ma dose d'héro, vous voyez l'truc ? Genre t'en prends une fois, et t'as d'grande chance d'y rester accro. Ben ouais, c'est c'qui c'est passé dans mon cas. J'l'ai rencontré dans une soirée, le truc banal. A la base, j'le voyait juste comme ma proie, j'me devais de finir la soirée avec lui, mais rien de plus. Alors j'l'ai suivit quand il est sortit fumer, mais ça s'est pas passé comme j'l'aurait cru. Ma technique de drague habituelle, ça a pas marché du tout sur lui, il était plus emmerdé qu'autre chose. Frustrée, énervée, mais surtout intriguée, j'ai finit par lui lâcher que tout c'que j'voulais, c'était l'avoir pour moi cette nuit-là. Ca l'a fait sourire, en coin, furtivement. Puis son air blasé est vite réapparut. Pourtant c'est lui qui a relancé la conversation. On a parlé de moi. Puis de la vie en général, de notre conception du monde, pleins de trucs faussement philosophiques sur lesquelles j'm'étends pas trop d'ordinaire. Surtout pas avec des inconnus, surtout pas en soirée. Il m'a pas parlé de lui par contre, pas un mot. Et on s'est quittés comme ça, après des heures de conversation, rien de plus. On n'est même pas retourné dans le bar de toute la soirée, on est restés devant, avec nos clopes et nos idéaux. Ce petit manège à duré quelques semaines, même bar, même fin de soirée. Puis un soir il est venu chez moi. Puis le soir d'après aussi. Et celui d'après encore une fois. On s'revoit souvent. On parle toujours beaucoup, maintenant on baise beaucoup aussi. On est plus ou moins ensemble, enfin, ça dépend des jours. Y'a des fois, j'vais dans "notre" bar, et j'le voit, mais avec une autre fille. Alors j'fais pareil avec un autre mec. Puis on s'revoit, on s'crache à la gueule, limite on s'tape dessus, et on s'réconcilie en souillant mon pieux. Ca mène à rien, c'est une spirale de merde, un coup on s'aime, un coup on s'déteste, un coup c'est l'ignorance totale... Mais j'l'ai dans la peau c'mec, et au fond, ça s'rait pas intéressant si c'était simple.

Maintenant que ton superkid est crée, que ta fiche est validée, tu vas pouvoir faire tout ce que tu veux Mais avant, pour te guider, voici quelques liens utiles :
Pour faire évoluer ton personnage, il te faudra des liens, alors n'hésite pas à aller voir par ici pour créer ta propre fiche et aller voir celles des autres. Tu auras peut-être besoin d'un logement, et d'un emploi, dont tu pourras faire ta demande là. Si tu as d'autres demandes, des suggestions, c'est pas très loin, juste ici. N'oublie pas de demander à archiver un sujet s'il est terminé, là.
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Enfin, il n'y a pas que le RP, tu peux aussi flooder à volonté, parler de ta dernière série préférée, ou nous montrer tes oeuvres d'art, cours donc par là !

Et surtout, bon jeu parmi nous !